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Pénurie de techniciens en électrophysiologie médicale

Photo: Métro

Il manque d’adjoints pour les cardiologues depuis plusieurs années au Québec. Ceux que l’on appelle techniciens en électrophysiologie médicale ne sont pas assez nombreux pour répondre à la demande du secteur de la santé.

La pénurie pourrait durer encore plusieurs années, selon la coordonnatrice du département d’électrophysiologie médicale du Collège Ahuntsic, Carine Blais. «Il y a beaucoup de remplacements pour des congés de maternité et des départs à la retraite en raison du vieillissement de la population», explique-t-elle.

En plus d’assister les cardiologues pour des tests physiques, les techniciens en électrophysiologie médicale sont aussi recrutés dans le domaine de la neurologie et de l’étude du sommeil.

Comme dans la plupart des sciences de la santé, les filles sont plus nombreuses dans le programme, analyse Mme Blais. Cette dernière brosse un portrait de ce qui est, selon elle, un bon technicien en électrophysiologie médicale. «Il faut de bonnes aptitudes de relation humaine, affirme-t-elle d’emblée. Il faut être empathique, avoir beaucoup de patience et quelques habiletés manuelles, puisqu’il faut parfois prendre des mesures au millimètre près.»

Le Collège Ahuntsic détient l’exclusivité provinciale pour ce programme parmi les établissements publics. Depuis septembre dernier, un collège privé des Trois-Rivières offre aussi cette formation.

La rareté des candidats pourrait être due aux compétences exigées. «Il faut aimer la biologie et la physique», précise Mme Blais. Il faut avoir réussi les cours de mathématiques 436 et de physique 534 pour être admis dans ce programme. mathieu Morin

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