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Evan Bush au coeur des succès de l'Impact

Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Une équipe est souvent aussi bonne que son gardien et c’est le cas de l’Impact de Montréal depuis quelques semaines.

L’Impact est sorti de son creux de vague de fin d’été et est invaincu à ses trois derniers matchs (2-0-1). Si l’offensive a retrouvé de son punch, avec six buts au cours de cette séquence, la défensive offre aussi du meilleur jeu, en plus de recevoir un appui indéniable du gardien Evan Bush.

L’Américain de 30 ans a concédé trois buts à ses trois dernières sorties, abaissant sa moyenne à 1,49. Il occupe le neuvième rang de la MLS avec 97 arrêts cette saison.

Auparavant, Bush avait accordé 13 buts à ses sept départs précédents, pendant que l’Impact connaissait une traversée du désert de 1-5-2.

«Je ne pense pas avoir perdu confiance, a raconté Bush après un verdict nul de 2-2 de l’Impact contre le Toronto FC, dimanche, qui permettait au Bleu-blanc-noir de confirmer sa place en éliminatoires de la MLS. Nous avons concédé beaucoup de buts bizarres ou à la suite de mauvaises séquences cette saison.

«Nous sommes maintenant à la période de l’année où vous devez réussir de gros arrêts, de gros jeux.»

Et des gros jeux, Bush en a réalisé plusieurs lors des trois derniers matchs des siens.

Il a d’abord préservé une avance de 2-1 en stoppant un penalty tard dans une éventuelle victoire de 3-1 contre les Earthquakes de San Jose le 28 septembre dernier, sauvant peut-être la saison de l’Impact. Il a ensuite été intraitable dans un gain de 1-0 contre l’Orlando City SC le 2 octobre, réussissant plusieurs arrêts sur des tirs à bout portant.

Et même s’il a été battu deux fois contre le TFC dimanche, Bush a gardé l’Impact dans le match grâce à trois arrêts spectaculaires du bout des doigts.

«Evan travaille fort. C’est un professionnel et ça ne me surprend pas, a raconté le capitaine de l’Impact, Patrice Bernier. Il est en confiance et c’est bon de le voir comme ça en fin de saison. L’autre fois, c’était en stoppant un penalty, puis (dimanche) il a fait des arrêts clés.

«Nous avons besoin de nos joueurs cadres, de notre colonne vertébrale, à ce moment-ci de l’année. Evan est un gars qui travaille fort et il mérite pleinement le succès qui lui arrive présentement.»

Bush avait connu une séquence semblable en fin de campagne 2015, alors qu’il avait accordé un seul but lors des trois derniers matchs de l’équipe — trois victoires. L’Impact avait ensuite vaincu le Toronto FC lors du tour de barrage avant de s’incliner contre le Crew de Columbus en demi-finales de l’Est.

Le no 1 de l’Impact devrait avoir droit à une dernière répétition dimanche prochain, quand la formation montréalaise sera en Nouvelle-Angleterre pour y affronter le Revolution. Bush et ses coéquipiers n’auront plus droit à l’erreur par la suite, lors du tour de barrage.

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