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Québec investit 1,6M$ pour retenir les étudiants étrangers à Montréal

Photo: Métro

Le gouvernement du Québec investira 1,6M$ sur les trois prochaines années pour financer un programme de Montréal international visant à retenir au Québec les étudiants étrangers et les travailleurs temporaires.

Le programme, Je choisis Montréal, vise à tripler le nombre d’étudiants étrangers qui restent au Québec après avoir obtenu leur diplôme. Sur les 30 000 étudiants étrangers qui viennent étudier dans la métropole, seulement 3000 y restent, selon le président de Montréal international (MI), Hubert Bolduc. Pourtant, quelque 50% aimeraient y rester, selon des sondages menés par l’organisme.

D’après ce dernier, la langue, la recherche d’emploi et la lourdeur du processus d’immigration sont les trois facteurs qui découragent ces candidats potentiels. Selon la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Kathleen Weil, les étudiants étrangers pourront accéder aux services de francisation et d’intégration en ligne. Son ministère a d’ailleurs mis en ligne une page web, Je reste au Québec, pour aider à aiguiller les candidats.

Le projet prévoit aussi des campagnes de promotion du Québec auprès des quelque 50 000 étudiants étrangers de la province.

Selon Mme Weil, le but, à terme, est que 40% des travailleurs qualifiés soient issus des étudiants et travailleurs temporaires étrangers. Le gouvernement veut aussi augmenter de 2800 le nombre de Certificats de sélection du Québec délivrés d’ici mars 2019.

«Ils sont jeunes, ils sont brillants, et ils ont en main un diplôme émis par un établissement québécois. Ils sont des candidats de choix pour émigrer au Québec. Ils connaissaient la société québécoise, ils connaissent le français et souvent d’autres langues, et leur intégration est déjà bien amorcée. Nous voulons qu’ils choisissent le Québec», a-t-elle déclaré en point de presse.

La ministre a fait savoir que le gouvernement ciblera, dans le cadre de ce programme, certains candidats en fonction des secteurs de formation en demande et où il y a des pénuries de main d’oeuvre, dont l’industrie des jeux vidéos et des effets visuels.

M. Bolduc souhaite inclure un jour les travailleurs temporaires dans ce projet. «Eux aussi sont la solution pour pallier à notre problème de pénurie de main d’œuvre due à la croissance phénoménale des besoins dans certains secteurs d’activité, notamment les jeux vidéos», juge-t-il.

«C’est une bonne immigration. Ce sont des jeunes qui arrivent avec un bagage fantastique pour faire grandir la société québécoise. Je pense qu’ils peuvent venir l’enrichir», a ajouté Christine St-Pierre, la ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie.

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