Soutenez

Hausse de taxes: Luc Ferrandez parle «d’amateurisme», Valérie Plante de «prudence»

Photo: Josie Desmarais

Promettre de limiter la hausse des taxes à l’inflation durant la campagne électorale a été de l’«amateurisme», a jugé mercredi l’un des ténors de l’administration de Valérie Plante, Luc Ferrandez. La mairesse de Montréal a quant à elle reconnu qu’elle aurait dû être plus «prudente».

Alors qu’un sondage a révélé qu’une majorité de Montréalais était insatisfaite de la politique menée par Valérie Plante, le maire du Plateau–Mont-Royal, connu pour son franc-parler, n’a pas été tendre avec celle qui lui a succédé à la tête de Projet Montréal.

Après avoir énuméré au micro du 98.5FM les bons coups de Valérie Plante depuis son arrivée à la mairie de la métropole, comme l’achat de 300 autobus hybrides et la création d’une brigade pour lutter contre les logements insalubres, Luc Ferrandez a critiqué la promesse faite par la mairesse de plafonner l’augmentation des taxes à l’inflation.

«C’est vraiment une balle courbe. C’est vraiment une erreur de notre part. Il n’aurait jamais, jamais fallu promettre ça en campagne. C’était de l’amateurisme», a-t-il assuré.

Une fois au pouvoir, l’administration de Valérie Plante a décrété une hausse moyenne de 3,3%, en justifiant une telle décision par la nécessité d’investir massivement dans les infrastructures souterraines.

L’intéressée a quant à elle tenté de minimiser cette sortie médiatique. «Je pense qu’il a mal choisi ses mots. On en a discuté ensemble. C’est plutôt la notion qu’on aurait dû être plus prudent lorsqu’on a parlé des taxes en campagne électorale. On aurait dû être plus prudent, car on ne connaissait pas l’état des finances», a réagi Valérie Plante.

«Amateurisme, c’est loin de définir notre administration. On a des maires qui sont là depuis longtemps, qui ont des  connaissances du terrain.» – Valérie Plante, mairesse de Montréal

Cette dernière ne compte pas blâmer Luc Ferrandez, l’un des piliers de son équipe municipale, responsable notamment des grands parcs.

«J’ai toujours choisi, contrairement à l’équipe précédente, de laisser de la place aux membres de mon comité exécutif. Pas question pour moi de leur dire de ne plus dire un mot. Ce n’est absolument pas mon style de leadership», a-t-elle précisé.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.