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Pas de jumeaux montréalais pour les vélos électriques lavallois

Photo: Josie Desmarais/Métro

L’entreprise québécoise de vélo en libre-service Bewegen, qui a lancé jeudi un système de vélos électriques à Laval, ne fera pas partie des fournisseurs potentiels d’une flotte électrique à Montréal.

L’information a été confirmée jeudi matin par le président de la compagnie, Alain Ayotte. BIXI Montréal doit tester dès août les modèles de différents fournisseurs pour implanter un système de vélos électriques en libre-service dans la métropole.

«Nous avons discuté avec [Bixi-Montréal], mais c’était très préliminaire, a expliqué M. Ayotte. C’est un projet pilote pour eux aussi, alors ils font affaire avec leurs fournisseurs actuels. C’est plus simple de l’intégrer à leur système. C’est tout à fait normal.»

Bewegen s’installe à Laval
Comme Métro l’a confirmé jeudi matin, Bewegen déploiera 40 vélos électriques au Carrefour Laval et à proximité des trois stations de métro de l’Île Jésus jusqu’à octobre. Le projet pilote obtiendra des subventions de 115 000$ du fédéral, du provincial et du municipal.

«Dépendamment du succès du projet pilote, nous allons augmenter le nombre de vélos l’année prochaine, a concédé le président de la Société de transport de Laval (STL), David De Cotis. Ça pourrait être 140, 120. Nous ne connaissons pas le nombre exact.»

M. De Cotis s’attend à ce que des utilisateurs de partout utilisent le système, «pas seulement des Lavallois». Si les 45 premières minutes de transport sont gratuites — tant que l’utilisateur possède un abonnement —, les tranches de trente minute suivantes engendreront des frais supplémentaires de 2$.

Laval est assez équipée pour accueillir ces mastodontes électriques de 75 livres, qui peuvent aller à environ 40km/h, quoique leurs moteurs sont ajustés à 20 km/h. «Depuis 2013, la Ville installe des pistes cyclables sur son territoire, a mentionné David De Cotis. Nous voulons être des leaders en terme de piste cyclable dans la province. Nous créons des liens nord-sud, est-ouest et, tranquillement, nous commençons à introduire [le concept].»

«En 45 minutes, avec un vélo à assistance électrique, on fait du chemin», a d’ailleurs fait valoir M. Ayotte.

Un tour à Montréal?
Le président de Bewegen considère qu’il est inévitable que certains vélos s’aventurent de l’autre côté de la rivière des Prairies, surtout considérant la ressemblance des Bewegen avec leurs cousins non-électriques montréalais, les vélos Bixi.

«C’est sûr que ça va arriver, a-t-il affirmé. Nous avons même délimité la région en incluant le nord de la ville de Montréal si certains veulent visiter. Si les gens veulent aller à d’autres endroits, nous allons élargir le réseau.»

Il n’était pas question d’attendre pour Laval d’attendre que le réseau de BIXI Montréal s’étende sur son territoire, a lancé le maire Marc Demers, même si la Société de transport de Montréal (STM) souhaite implanter une application multi-transport dans le Grand-Montréal, la plateforme Céleste.

«Toutes les sociétés de transports se parlent et développent des applications, a souligné M. Demers, présent au point de presse. Pour nous, c’était important de faire un projet pilote, qui permettra des ajustements par la suite.»

«Il y a un avantage marqué d’y aller avec Bewegen. C’est que les citoyens vont pouvoir en profiter immédiatement», a-t-il repris.

 

Possible de verrouiller les vélos Bewegen

Chaque station du réseau lavallois de vélos en libre-service offre une quinzaine de bornes.

  • Un cadenas magnétique est disponible sur le vélo pour ceux qui désirent le barrer temporairement.
  • L’utilisateur aura la possibilité de laisser son vélo près des bornes de stationnement si elles sont pleines.

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