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Tanya St-Arnauld sera traitée aux États-Unis

MONTRÉAL – Les cicatrices de Tanya St-Arnauld, qui aurait été aspergée d’acide par son copain, seront traitées au laser dans un hôpital américain, grâce à son apparition à «Anderson Live».

La Québécoise s’est rendue à New York mercredi pour participer à cette émission animée par Anderson Cooper, journaliste vedette aux États-Unis. C’est sur le plateau qu’elle a appris qu’une dermatologue de Miami, la docteure Jill Waibel, du Miami Dermatology and Laser Institute, lui offrait un vol vers la Floride pour qu’elle y reçoive des traitements qui aideront à réduire l’apparence de ses cicatrices.

Essuyant ses larmes, la jeune femme a qualifié le cadeau de «miracle».

Après l’accident survenu en août dernier, Mme St-Arnauld a souffert de brûlures graves à la tête et au haut du corps. Elle a alors été placée dans un coma pendant plusieurs jours, après quoi elle s’est soumise à des semaines de rééducation. Elle arbore encore plusieurs cicatrices et elle doit porter une perruque.

À l’émission «Anderson Live», elle a relaté les événements ayant mené à la scène de ménage, puis à l’agression.

Selon les policiers, son copain de l’époque l’aurait aspergée avec du nettoyant pour le béton.

«Surtout sur mes bras, mon torse, mon dos, sur le côté, partout sur ma tête» a-t-elle raconté à l’animateur.

La jeune femme a confié qu’elle ne pouvait pas voir ce qui se passait, le premier jet l’ayant atteint directement dans un oeil.

«J’ai pensé, « Je vais être aveugle », a-t-elle raconté. Je n’avais jamais autant souffert.»

Mme St-Arnauld a ensuite expliqué avoir descendu l’escalier en courant en se déshabillant et avoir cogné à la porte de son voisin alors qu’elle ne portait plus que ses sous-vêtements. Toujours en courant, elle s’est ensuite rendu à la baignoire pour rincer son visage, ce qui a peut-être atténuer ses brûlures.

La Québécoise a également affirmé à Anderson Cooper avoir observé des signes précurseurs de violence chez son ex-ami de coeur. Une semaine avant le drame, ce dernier l’aurait aspergé de boisson gazeuse après une dispute à l’extérieure d’une quincaillerie. C’était la première fois de sa vie qu’elle était victime d’une attaque physique.

Nikolas Stefanatos, de Brossard, a été accusé dans cette affaire et fait face à trois chefs d’accusation d’assaut. Il demeure détenu, car la Cour a refusé, en octobre dernier, de lui accorder sa libération conditionnelle. Il doit revenir en cour le mois prochain.

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