Soutenez

Une marche pour dénoncer les sables bitumineux

Photo: Alain Raimbault/monscoop@journalmetro.com

La deuxième édition de la Marche pour la Terre a permis à des dizaines de milliers de personnes de signifier à la fois l’urgence d’agir contre les changements climatiques et leur opposition à l’expansion des sables bitumineux.
(Voyez notre galerie photo ici.)

Les organisateurs estiment que plus de 50 000 individus se sont rassemblés à la Place des festivals au centre-ville de Montréal dimanche, en début d’après-midi, pour entreprendre une marche symbolique vers la Place du Canada.

Au lieu d’arrivée, les manifestants de tous âges ont pu entendre des discours des divers porte-parole des organismes constituant le comité organisateur, dont Équiterre, Fondation David Suzuki, Nature Québec et Environnement Jeunesse. Ceux-ci ont exhorté le gouvernement du Québec de s’opposer au passage en sol québécois de pipelines albertains contenant des sables bitumineux, en lisant une déclaration signée par 10 000 personnes.

«Non seulement ces pipelines menacent notre eau et nos milieux naturels, mais c’est aussi un projet qui va à l’encontre de l’engagement de Québec d’adopter des plans concrets pour réduire notre consommation de pétrole de 30% d’ici 2020», a dit Patrick Bonin de Greenpeace.

[pullquote]

En entrevue avec Métro, les porte-parole de l’événement, Laure Waridel et le comédien Sébastien Huberdeau, ont ajouté que le comportement d’Ottawa sur le plan environnemental est très inquiétant. «Le gouvernement Harper doit cesser de servir les seuls intérêts de l’industrie pétrolière», a dit Mme Waridel, co-fondatrice d’Équiterre. Selon elle, les technologies donnent déjà la possibilité de s’émanciper de l’énergie fossile et de limiter au maximum les émissions de gaz à effet de serre.

Selon le directeur de l’organisme Jour de la Terre, Pierre Lussier, il faut aussi miser sur la sensibilisation du public à l’état de la planète. «Le Jour de la Terre, célébré le 22 avril, vise à rappeler qu’une multitudes d’actions concrètes peuvent aider à la lutte contre les changements climatiques», a-t-il affirmé.

Contrairement aux autres organismes présents à la marche, le Jour de la Terre ne souhaite pas que cette manifestation devienne à tout prix un rendez-vous annuel. «C’est bien de se réunir pour cristalliser notre message, mais c’est en diminuant notre consommation individuelle que nous pourrons être crédibles dans nos demandes politiques», a-t-il affirmé.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.