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Le désir de laisser sa trace

Changer les choses : voilà un rêve plus que louable. Mais pour Olivier Bégin-Caouette, c’est plus encore, c’est une véritable raison d’être.

«Ce qui est fondamental pour moi, c’est de trouver une façon d’avoir un impact direct sur le bien-être des gens, a expliqué Olivier. J’ai le désir profond d’être utile à la collectivité.»

Titulaire d’un baccalauréat en psychologie de l’Université de Montréal et boursier de
la Fondation Jean-Charles-Bonenfant qui lui vaut présentement un stage à l’Assemblée nationale, Olivier Bégin-Caouette a suivi un parcours éclectique. Après avoir touché aux arts, le Montréalais s’est dédié à la psychologie, puis à la politique et à l’éducation. Au fil de ses nombreuses expériences, le jeune homme âgé de 22 ans n’a jamais perdu de vue son objectif. Sa mission n’a cependant rien de très reposant pour ce touche-à-tout.

«Je suis plutôt stressé, admet-il. Une de mes craintes, c’est de ne pas avoir le temps de tout faire!»

Apprentissage continu

Olivier Bégin-Caouette a amorcé son baccalauréat en 2005. Depuis, les choses s’enchaînent à un rythme fou.

«Ma plus belle satisfaction, c’est de sentir que peu importe les chemins que je prends, j’ai toujours l’impression de grandir», a-t-il indiqué.

C’est ainsi qu’en plus de mener à terme ses études avec brio, Olivier a travaillé pour le Laboratoire de psychologie sur la conduite automobile et a participé au programme de prévention contre le blanchiment d’argent et la fausse monnaie de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Il a également Å“uvré auprès du Comité de gestion de la taxe scolaire de Montréal et a mis sur pied un programme de prévention de l’homophobie pour les élèves des secondaires 3, 4 et 5.

Cette incursion dans le monde de l’éducation lui a d’ailleurs donné la piqûre.

«Mon intérêt est maintenant porté vers les sujets relatifs à l’éducation, a soutenu Olivier. Je vois en ce domaine la possibilité d’améliorer l’avenir de la société.»

Il n’a toutefois pas encore choisi par quelle porte il entrerait dans ce milieu.

«Je n’ai pas décidé si je continuerais en psychologie ou en politique, a-t-il mentionné. Je me suis inscrit pour  obtenir la Bourse Jean-Charles-Bonenfant parce que j’ai compris que la politique représentait le lieu où se décident le présent et l’avenir d’une société. Je voulais apprendre à connaître le milieu. Pour le moment, mon expérience surpasse ce que j’avais envisagé.»

L’art à la rescousse

Non content de son agenda chargé, Olivier se plaît aussi à explorer son côté artistique. Après avoir fait cinq ans de théâtre et organisé divers spectacles, il a publié un recueil de poèmes en septembre 2007.

«Mon goût pour les arts s’est vraiment développé au secondaire, a précisé le jeune homme. L’adole­scence représentait un grand défi pour moi. J’ai vécu toutes sortes d’expériences qui m’ont mis en contact avec plusieurs émotions : l’amour, la mort, le rejet, la différence, la souffrance. Pour moi, la meilleure façon de passer au travers, ç’a été d’écrire.»

Maintenant outillé pour affronter même les épreu­ves les plus difficiles, Olivier compte se rendre au Pérou au terme de son stage à l’Assemblée nationale. Il y réalisera un stage humanitaire dans un bidonville de Lima.

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