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L’intégrité des futurs maires mesurée

Photo: Getty Images/iStockphoto

La Ligue d’action civique (LDAC) mesurera les aptitudes à la saine gouvernance de tous les aspirants maire de la prochaine élection.

Cette initiative prendra la forme d’un questionnaire en dix points qui sera envoyé à chaque candidat au Québec. Les réponses seront évaluées selon une grille des meilleures pratiques en matière notamment de financement politique, de transparence, de responsabilité sociale, de coopération etc. «Si nos élus s’engagent ensuite sur ces dix aspects, on pourra dire que 2013, marquera le début de la fin de la collusion et de la corruption dans le monde municipal», a déclaré Frédéric Lapointe, président de la LDAC.

La Ligue d’action civique, qui existe depuis 2011, se veut un contrepoids citoyen aux cartels ténébreux de ceux qui organisent des élections clés en main et exigent ensuite des retours d’ascenseur de la part des élus.

Lors de la présentation de son questionnaire d’engagements, M. Lapointe était entouré de représentants des trois partis montréalais. «Les bandits et les mécréants oeuvrent dans des organisations très efficaces pour déjouer les lois, mais en se regroupant, on les déjouera», selon Chantale Rouleau, membre d’Équipe Coderre pour Montréal.

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Si Elsie Lefebvre, élue de Vision Montréal, note que la métropole a fait beaucoup en se dotant d’un vérificateur général ou d’un code d’éthique, elle note que certaines initiatives doivent être étudiées comme dans le cas de l’usine motorisée d’asphalte qui est un bel exemple de coopération entre le secteur privé, les universitaires et les autorités municipales.

De son côté François Croteau, élu de Projet Montréal, croit que les élus «qui ont privilégié l’intérêt privé au détriment de l’intérêt public on un examen de conscience à faire».

Les scores des différents aspirants à la mairie seront rendus publics cet automne afin d’éclairer les citoyens dans leur choix.

Ce n’est pas la première initiative de la LDAC. Ce printemps, elle a présenté son «kit» anti-corruption. L’organisme offre à moindre prix un logiciel de gestion électorale et a négocié des tarifs de gros sur plusieurs produits tels que les affiches électorales ou les lignes téléphoniques.

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