Vision Montréal souhaite la création d'une fourrière municipale

Afin que les chats et les chiens abandonnés ne subissent plus de mauvais traitements, Vision Montréal réclame qu’une fourrière municipale soit mise sur pied à Montréal.

La chef de l’opposition officielle, Louise Harel, en a fait la demande par écrit au maire Gérald Tremblay.  Elle souhaite qu’à la réunion de juin du conseil municipal, les conditions d’implantation soient exposées, de même que les coûts qu’exigerait un tel service.

Cette fourrière municipale devrait offrir des services de capture, de stérilisation des animaux et d’adoption, selon Vision Montréal.

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, s’est montré ouvert à la proposition du parti de Louise Harel. «[Cette idée] mérite d’être analysée», a-t-il dit vendredi. La mise sur pied d’une fourrière municipale coûterait 5M$, ce qui représente beaucoup d’argent, a toutefois indiqué le maire.

L’émission Enquête de Radio-Canada a démontré il y a deux semaines que des employés du Berger blanc, une fourrière privée qui offre des services à la Ville, maltraitaient les animaux abandonnés. Le gouvernement du Québec a depuis imposé des mesures correctives au Berger blanc, notamment sur les conditions dans lesquelles les euthanasies doivent être pratiquées et sur la taille des cages pour animaux.