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Le SPVM sévit contre la distraction au volant

Photo: Yves Provencher/Métro

À la suite d’une opération policière pour contrer l’utilisation du téléphone au volant, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a effectué 471 sanctions.

Le SPVM compte poursuivre cette opération entamée au début de la semaine jusqu’au 1er avril. Le fait de recevoir des sanctions a une incidence positive sur les conducteurs qui ont un comportement délinquant, avance l’inspecteur à la Division sécurité routière et patrouilles spécialisées, André Durocher. «Les conducteurs sanctionnés modifient leurs habitudes et la présence policière a un effet dissuasif sur les personnes tentées de ne pas respecter la réglementation», affirme-t-il.

Lors de l’opération en cours, qui est aussi menée par la Sûreté du Québec, les policiers s’attardent particulièrement aux conducteurs utilisant leur téléphone cellulaire au volant. Le SPVM rappelle qu’il est interdit de parler au téléphone lorsqu’on conduit, mais qu’il est aussi illégal de texter.

Même au feu rouge, la loi considère que l’automobiliste est en train de conduire, il n’a donc pas le droit de texter ou de prendre ses messages vocaux à ce moment.

Des statistiques qui en disent long
Selon des données recueillies en 2012 auprès de conducteurs par la Société de l’assurance automobile du Québec, il s’avère que:

  • 99% des conducteurs estiment que texter c’est dangereux
  • 18% avouent qu’ils écrivent ou lisent des textos en conduisant
  • 67% de ces derniers disent ne pas pouvoir s’empêcher de lire
  • 35% disent ne pas pouvoir s’empêcher de répondre
  • 63% croient que la perception du risque d’être arrêté est faible

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