Les stationnements incitatifs payants de l’AMT peu populaires

À peine quelques semaines après la mise en service du projet-pilote de l’Agence métropolitaine de transport (AMT) sur les places de stationnement payantes, les quelques 140 places du terminus Terrebonne affichent un taux d’inoccupation de 89%.

La station de métro Namur, à Montréal, où le prix d’achat d’une place de stationnement est le plus élevé, 110$ contre 40$ à Terrebonne, ne fait guère mieux avec son 0% d’espaces vendus.

À l’AMT, on explique ce bas taux d’occupation par la baisse de l’achalandage en période estivale.

«Il faut comprendre que certains sites, comme Namur et Terrebonne par exemple, sont beaucoup moins achalandés en période estivale. Nous nous attendons donc à une importante progression des ventes à l’automne», explique Claudia Martin, porte-parole à l’AMT.

Le démarrage est aussi plus lent à Sainte-Thérèse (27% des places vendues) et Pierrefonds-Roxboro (30% des places vendues). Quant au terminus Cartier, il a plus d’une place sur deux de vendue (57%).

Liste d’attente à Deux-Montagnes
Sur l’autre rive de Montréal, la situation est toute autre. À Deux-Montagnes, le taux d’occupation des places de stationnement payantes affiche un taux de 100% avec une liste d’attente qui s’élève déjà à 60 noms. Une situation tout à fait prévisible selon l’AMT.

«Le stationnement Deux-Montagnes connaît un taux de saturation important à l’année. Il était donc prévisible que les espaces se vendent bien dès le départ, alors que Terrebonne connaît une baisse d’achalandage en période estivale», explique-t-on.

Même situation
L’AMT demeure optimiste et affirme que, dans les circonstances, elle est «satisfaite des résultats dans l’ensemble».

Une situation semblable s’était d’ailleurs produite lorsque l’AMT avait lancé le projet de stationnement tarifé à la station Montmorency, à Laval, il y a quelques années, là où 60% des places sont payantes.

«Le démarrage dans la période estivale avait aussi été lent, mais avait beaucoup progressé avec le retour des classes et l’arrivée de l’automne», mentionne Claudia Martin.

Actuellement, on y retrouve 60 noms sur la liste d’attente.