Le SPVM plus présent dans certaines stations de métro aux heures de pointe

Les policiers qui sillonnent le réseau du métro seront davantage présents dans les stations les plus achalandées pendant les heures de pointe.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a quelque peu modifié sa stratégie dans le réseau souterrain. Plutôt que de tenter de couvrir l’ensemble de 64 stations montréalaises, il se concentrera sur celles où l’affluence est le plus élevée pendant les périodes de pointe.

«On veut optimiser notre présence en fonction des plaintes liées à l’achalandage et au blocage des portes pour faire en sorte que la fluidité des trains soit assurée», a indiqué lundi le chef de la section métro du SPVM, Roger Bélair, en entrevue à Métro.

Des policiers étaient déjà assignés dans les stations très achalandées, mais ils seront plus nombreux. Ils continueront ainsi à épauler les inspecteurs et les cadres d’exploitation de la Société de transport de Montréal (STM) qui surveillent les allées et venues sur les quais.

Les stations Berri-UQAM, Lionel-Groulx, Bonaventure et Place-des-Arts ont déjà été ciblées par le SPVM, de même que celles qui se trouvent à l’extrémité des lignes, telles que Honoré-Beaugrand, Angrignon et Henri-Bourassa.

«On aura tout le temps des policiers qui seront disponibles pour l’ensemble du réseau, a prévenu le chef Bélair. C’est simplement qu’une partie de nos effectifs seront détachés pour assurer la fluidité pendant les heures de pointe.»

Auparavant, le SPVM assignait les policiers à différents endroits dans le métro, sans qu’une analyse des besoins ne soient faites.

La STM, avec qui collabore le SPVM, a accueilli positivement cette nouvelle stratégie. «On veut toujours qu’il maximise leur présence sur les quais parce que c’est là qu’est l’action», a dit la porte-parole de la STM, Amélie Régis. [Aussi], s’il y a plus de présence policière dans certaines stations, on pourra se concentrer sur d’autres.»