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UberX débarque à Montréal

Photo: Getty Images

Le service UberX sera lancé mercredi à Montréal. Tous les automobilistes pourront devenir des chauffeurs de taxi s’ils le veulent.

Après avoir recruté des conducteurs au sein de l’industrie des chauffeurs de taxi (UberTaxi), l’entreprise américaine annoncera mercredi matin à 10h qu’elle étend son recrutement. Tout propriétaire d’une voiture âgée de moins de 10 ans pourra postuler et devenir un chauffeur de l’entreprise autorisé àrecevoir des clients et à facturer ses courses.

Mais il faut d’abord montrer patte blanche. «On évalue le dossier de conduite et on vérifie les antécédents criminels, ce que ne fait pas l’industrie du taxi, avant de donner une formation», indique Jean-Nicolas Guillemette, directeur général d’Uber Montréal.

En quelques clics sur un téléphone intelligent, les clients pourront lancer des requêtes,  voir si des chauffeurs sont
disponibles dans leur secteur et connaître le temps d’attente estimé avant qu’un chauffeur se pointe. Aucun échange d’argent comptant n’est nécessaire.

«Les tarifs offerts sont inférieurs d’environ 30% à ceux de l’industrie du taxi», estime M. Guillemette, qui croit que ce service sera particulièrement efficace à l’heure de fermeture des bars ou dans les secteurs mal desservis en taxis tels que Montréal-Nord, Ahuntsic ou Hochelaga-Maisonneuve.

Pour les chauffeurs occasionnels, c’est l’occasion d’arrondir les fins de mois, ajoute le jeune directeur. L’entreprise Uber garde 20% de la valeur de la course. Mais il faut soigner le service, car chaque utilisateur note son chauffeur, et vice-versa. Si on reçoit une note inférieure à une moyenne de 4,5 étoiles sur 5 et qu’on ne corrige pas le tir, on risque d’être écarté du service.

L’industrie du taxi voit bien évidemment cette incursion d’un très mauvais œil, car elle est pratiquée sans permis. Mais selon M. Guillemette, l’entreprise Uber n’œuvre pas dans le domaine du taxi, mais dans celui de la technologie. «Il n’y a pas de réglementation spécifique qui nous empêche d’opérer», clame-t-il en vantant les vertus écologiques et sociales de ce service.

Et ensuite?
L’entreprise envisage d’instaurer à l’avenir plusieurs déclinaisons de son service.

  • UberPool permettrait de prendre en route d’autres clients pour réduire la note.
  • UberFamily permettrait de commander une auto avec siège d’enfant.
  • Uberrush pourrait concurrencer l’industrie des coursiers à vélo.
  • Uberfresh pourrait assurer la livraison de repas.

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