Des travaux 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 à Montréal

Les travaux pourront procéder 24h par jour, 7 jours par semaine sur certains chantiers «critiques» à Montréal, dans des zones non-résidentielles, a annoncé la Ville mercredi.

De plus, les travaux de tierces parties – comme Bell ou Gaz Métro, qui ont souvent à ouvrir la chaussée pour entretenir leurs infrastructures – seront intégrés à ceux de la Ville. Cette dernière supervisera tous les travaux, et les opérations des tierces parties feront partie de l’appel d’offres. La Ville espère éviter ainsi qu’on ait à rouvrir la chaussée une fois les travaux terminés.

Les différents chantiers dans les secteurs «névralgiques», où beaucoup de travaux ont lieu, seront aussi gérés «comme un seul chantier». Le but est de minimiser l’impact des innombrables chantiers de la métropole sur les commerçants et les citoyens qui fréquentent les zones en construction, tant à pied qu’en voiture.

En 2015, 30 chantiers sur les 450 prévus seront considérés comme «critiques» à Montréal.«Sans notre façon de faire, sans la planification, la gestion et l’exécution intégrée, je pense qu’il serait inimaginable [d’ouvrir autant de] chantiers dans la même année», a déclaré mercredi Lionel Perez, responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville.

Le président du Comité exécutif, Pierre Desrochers, a quant à lui évoqué les chantiers du boulevard Saint-Laurent et de l’avenue du Parc, qui se sont avéré problématiques. «Ce sont des choses qu’on ne peut pas se permettre de revivre, et on fait les actions requises pour s’en assurer», a-t-il soutenu.

Le président de l’Association des sociétés de développement commercial de Montréal, Mike Parente, s’est réjoui des annonces de mercredi. «L’importance c’est qu’on puisse entrer et sortir d’un chantier le plus rapidement possible et éviter tous les désagréments qu’ils peuvent avoir», juge-t-il.

Autres mesures
La Ville a en outre laissé entendre que des incitatifs financiers pourraient être mis en place pour encourager les entreprises qui mènent leurs travaux à temps, sans donner de détails. Un plan de mobilité sera aussi mis en place dans des secteurs «névralgiques» pour tenter de limiter à l’effet sur la circulation.