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Luc Tremblay nommé directeur général de la STM

Luc Tremblay, directeur général de la STM Photo: STM

La Société de transport de Montréal (STM) a finalement pourvu le poste de directeur général à l’interne. L’ancien directeur aux finances, Luc Tremblay, a été choisi parmi quelque 150 candidats potentiels.

Le conseil d’administration a entériné jeudi, lors d’une séance extraordinaire, la nomination de M. Tremblay. Ce dernier a été choisi au terme d’un processus de sélection de près de six mois au cours duquel plus d’une centaine de candidats potentiels ont été identifiés et que seulement quatre d’entre eux ont été convoqués en entrevue.

La firme internationale Odgers Berndtson a épaulé la STM dans sa recherche, ce qui a fait en sorte de prolonger quelque peu le délai avant d’annoncer la nomination d’un nouveau directeur général. Un contrat de moins de 100 000$ – la STM n’a pas été en mesure de préciser le montant – lui a pour ce faire été attribué.

Luc Tremblay assumait l’intérim à la direction générale depuis le congédiement de Carl Desrosiers survenu au mois de décembre. Il a réussi à assurer une certaine cohésion au sein de la société municipale et à gagner la confiance des partenaires, a indiqué le président de la STM, Philippe Schnobb. «C’est un intérim qui nous a inspirés», a-t-il dit.

M. Schnobb a entre outre souligné ses connaissances de la STM et sa vision «très réaliste et très stimulante».

Pour le principal intéressé, accéder à la direction général de la STM est «le défi de [sa] carrière». «Je suis passionné des transports collectifs, a dit Luc Tremblay, qui travaille pour la société de transport depuis 21 ans. Je vois une opportunité pour faire croître l’entreprise et la développer.»

Au cours de son mandat, le nouveau directeur général de la STM entend s’attarder sur le service à la clientèle, mais aussi sur la préparation de la relève. En tant que comptable, il veut aussi mieux contrôler les finances de la STM. Il croit qu’il y a encore moyen de réduire les dépenses de la société de transport mais surtout, d’augmenter les revenus, particulièrement ceux provenant de sa filiale Trangesco qui gère les revenus commerciaux. «Toutes les avenues seront regardées», a-t-il fait savoir.

M. Tremblay devra en plus composer avec les changements de gouvernance du transport en commun qui fera l’objet d’un projet de loi cet automne à Québec.

Le porte-parole en matière de transport de Projet Montréal, Craig Sauvé, a confié avoir entendu des bons mots sur le nouveau directeur général. Il se questionne toutefois sur les motifs qui ont mené aux congédiements de son prédécesseur, Carl Desrosiers, puisque ce dernier avait le même profil que M. Tremblay.

«Quand on a annoncé le congédiement de M. Desrosiers, on a dit ça prend un regard neuf sur la STM, a mentionné M. Sauvé. Est-ce que cette idée d’avoir un regard neuf a été une excuse? Il ne semble pas y avoir de cohérence entre ce qui est dit et ce qui est fait et il semble qu’il y ait de l’improvisation de la part de M. Schnobb.»

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