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La Maison Alcan ne sera pas démolie

Photo: Yves Provencher/Métro

La Maison Alcan, un îlot d’immeubles patrimoniaux au centre-ville de Montréal, ne sera pas démolie a assuré au journal Les Affaires Louis T. Lemay, président de la firme d’architecture associée au projet de redéveloppement.

«Il n’y aura aucune destruction du patrimonial, assure l’architecte. Aucune démolition. Au contraire, on va remettre l’édifice en valeur. En ce moment, c’est un bunker. Avant de construire la tour, nous allons effectuer plusieurs travaux de réfection.»

Depuis la vente de l’édifice patrimonial par Rio Tinto, qui s’apprête à déménager dans la nouvelle Tour Deloitte, des rumeurs de démolition partielle ou complète circulaient.

«Il y a beaucoup de commentaires, beaucoup de réactions sur le projet de la Maison Alcan, mais les gens ne savent pas de quoi ils parlent», lance M. Lemay.

«Quand le public va comprendre, ils verront que c’est un excellent projet. Il va s’inscrire dans la même volonté qu’avait l’architecte de l’époque, (Ray) Affleck, de se servir de l’architecture contemporaine pour mettre en valeur le patrimoine».

Les plans actuels prévoient notamment la construction de jardins publics en plus de donner accès au public à la Citadelle (l’édifice connexe).

Après la réfection et la «mise en valeur», le projet prévoit la construction d’une nouvelle tour, au-dessus du complexe existant. L’édifice serait conçu pour accueillir à la fois des espaces destinés au résidentiel comme des espaces de bureaux.

D’ailleurs, le secteur où est situé la Maison Alcan, le Mille carré doré [Golden Square Mile], est parmi les plus prisé de la métropole

Selon Lemay, ce sont environ 500 000 pi2 [environ 46 000 m2] qui vont s’ajouter au complexe actuel, pour un total oscillant entre 800 000 et 900 000 pi2. L’immeuble pourrait compter 30 étages, à terme.

Avant d’aller de l’avant, la firme d’architectes a toutefois tenu à préciser que la Ville devait accepter des modifications au zonage.

«Quand la Maison Alcan a été construite, la rue Sherbrooke a connu un regain de vie, assure Louis T. Lemay. Nous avons la même approche qu’il y a trente ans. C’est comme ça qu’une ville se bâtit».

Le culte du secret
Les réactions négatives quant au projet sont dues à un «problème de communication, croit le président de la firme d’architecture. Les propriétaires ne veulent pas être sur la place publique. C’est pour ça [la levée de boucliers]».

Les Affaires a tenté à plusieurs reprises et pendant plusieurs semaines de communiquer avec les Immeubles Yale (properties), associés au projet, sans succès.

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