Soutenez

La police disperse une manifestation anticapitaliste au centre-ville de Montréal

Photo: Mario Beauregard/Métro

Une partie du centre-ville de Montréal a été paralysé par près de 1000 manifestants de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) dimanche après-midi à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) dit avoir effectué une 9 arrestations et 15 interpellations en vertu de règlements municipaux. Contrairement à ce qui avait circulé un peu plus tôt, «personne n’a été blessé lors de cet événement», a indiqué à Métro le porte-parole du SPVM, Ian Lafrenière. En soirée, quelques «groupes isolés» étaient toujours dans les rues de la métropole.

«Qui sème la guerre récolte la violence!» a lancé un homme cagoulé devant les manifestants, réunis au Square Phillips avant le début de la marche. «Ces géants qui nous entourent sont aux pieds d’argile. Il faut les faire tomber», a-t-il ajouté.

Sur des affiches, on pouvait lire «Tout le monde déteste la police» et «Ma vie n’est pas à vendre», entre autres. À plusieurs reprises, les manifestants ont répété «anticapitalisme» tous en cœur.

Le groupe d’intervention (GI) du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) est rapidement arrivé sur les lieux, accompagné d’agents à cheval et en bicyclettes. Des voitures et des camionnettes de la police, gyrophares allumés, étaient aussi sur place.

Des manifestants cagoulés ont lancé des bombes fumigènes, des pièces pyrotechniques et des roches contre les forces antiémeutes près du poste de quartier 20. Les forces de l’ordre ont quant à eux utilisé des irritants chimiques pour écarter les manifestants. Un vent de panique a alors pris des passants et plusieurs manifestants, qui ont fui par les ruelles du centre-ville alors que les pétards continuaient de retentir.

De nombreux commerces ont temporairement fermé leurs portes et la circulation a été bloquée sur quelques artères, dont Sherbrooke, Union et René-Lévesque Ouest. De nombreux citoyens filmaient la scène, tandis que d’autres n’ont pu sortir de leur hôtel pendant un moment en raison de la police anti-émeute.

Les policiers ont donné un ordre de dispersion, puis ont continué à jouer au chat et à la souris avec des petits groupes de manifestants dans le centre-ville.

Par ailleurs, les pneus de 10 véhicules du SPVM ont subi des crevaisons et le véhicule d’un citoyen a également été endommagé.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.