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Une vingtaine de manifestants arrêtés à Montréal

MONTRÉAL – Dix-sept manifestants qui occupaient les bureaux de Citoyenneté et Immigration Canada à Montréal, mardi matin, ont été arrêtés et devraient faire face à la justice.

Les militants de l’organisme Solidarité sans frontières s’étaient introduits dans l’édifice gouvernemental situé sur la rue Saint-Antoine près de la rue Peel, au centre-ville de Montréal, aux alentours de 9h.

Un manifeste qui a été rendu public indique qu’ils souhaitaient ainsi dénoncer les politiques canadiennes d’immigration et exiger la fin des déportations.

Un porte-parole de la police de Montréal, Manuel Couture, indique que les policiers ont été appelés sur les lieux peu après 9h.

Vers 11h, un avis d’expulsion a été lu aux personnes qui occupaient les locaux gouvernementaux.

Selon la police de Montréal, la plupart des manifestants ont alors accepté de quitter les bureaux.

Un groupe de 17 manifestants est toutefois resté sur place. Les policiers du groupe d’intervention ont alors procédé à leur arrestation. L’agent Couture a précisé que des accusations de méfait et de voies de fait seront possiblement déposées contre eux.

Selon des photos qui circulaient sur les réseaux sociaux, les manifestants auraient déroulé des banderoles, joué de la musique et posé des affiches sur les fenêtres de l’édifice pendant l’occupation.

Alors que plusieurs de leurs camarades étaient entrés dans les bureaux, quelques manifestants sont demeurés à l’extérieur de l’édifice pour scander des slogans exigeant la régularisation du statut des sans-papiers.

L’un d’entre eux a été arrêté et devrait être accusé de méfait sur une voiture de police.

En fin d’après-midi mardi, 17 des 18 personnes appréhendées avaient été libérées sous promesse de comparaître.

Plusieurs organismes, dont la Fédération des femmes du Québec, le Centre des femmes sud-asiatiques de Montréal et le Comité pour les droits humains en Amérique latine, ont appuyé ce geste d’éclat.

Selon les manifestants, l’édifice de la rue Saint-Antoine est «un lieu synonyme d’angoisse, de peur et d’anxiété quotidienne pour des centaines de personnes migrantes vivant à Montréal».

«Les membres de Solidarité sans frontières demandent la mise en place d’un processus de régularisation pour toutes les personnes non documentées vivant au Canada, et ce, de manière immédiate, inclusive et continue», peut-on lire dans le communiqué diffusé par l’organisme.

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