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Anne-France Goldwater défend Péladeau parce qu’elle est féministe

Photo: Radio-Canada

L’avocate Anne-France Goldwater a affirmé qu’elle a accepté de défendre Pierre Karl Péladeau dans ses procédures de divorce contre Julie Snyder en raison de son «côté féministe», dimanche, sur le plateau de Tout le monde en parle.

«Ça fait longtemps que je dis que c’est souvent minou [NDLR: la femme] qui se sacrifie, et j’ai l’impression de parler dans le vide, a-t-elle expliqué. Voilà un cas où c’est pitou [NDLR: un homme] qui a fait ce sacrifice-là. Je me suis dit : “Là on va m’écouter.”» Me Goldwater a rappelé que Péladeau a «abandonné le rêve d’une vie» pour ses enfants.

Revenant sur la suite d’événements difficiles que vit l’ex-chef du Parti québécois, dont le décès de sa nouvelle compagne, l’avocate a dit avoir «de la peine pour l’homme». «Le public voit quelqu’un de riche, qui a réussi, a-t-elle dit. Mais lorsque vous vous approchez de la réalité, vous voyez que les épreuves de la vie n’épargnent personne.»

Sans rien confirmer, Anne-France Goldwater a réitéré qu’elle songeait à se présenter à la mairie de Montréal. «Ils vont annoncer des candidats très bientôt, je ne vais pas donner ma décision tout de suite», a-t-elle indiqué, précisant qu’elle préfèrerait être une candidate indépendante.

Elle en a profité pour écorcher une fois de plus Denis Coderre pour son voyage en Iran, un pays qu’elle qualifie de «terroriste». «C’est absolument impardonnable, a-t-elle jugé. C’est une trahison tellement fondamentale. Je trouve que le maire Coderre n’a d’autre choix que de démissionner.»

Venue présenter sa biographie, Me Goldwater a raconté comment elle voyait sa relation avec son ex-mari, qu’elle a commencé à fréquenter alors qu’elle n’avait que 13 ans et lui 28 ans. «Il ne faut pas imaginer que c’est une relation abusive d’un côté comme de l’autre», a-t-elle souligné, ajoutant qu’ils avaient été en couple pendant 15 ans.

Comme avocate, elle insiste qu’il ne peut y avoir de relation avant l’âge de 15 ans, à moins qu’il y ait moins de deux années d’écart entre les partenaires, et cela, même si elle a été dans une situation bien différente. «Je ne voudrais jamais donner l’exemple aux autres, a-t-elle mentionné. Mais même en école de droit, je n’étais pas capable de penser à une relation intime avec un homme de 20 ans. Imaginez, on leur enlève les couches à l’âge de 30 ans. Les hommes sont utiles pour quelque chose, mais pas nécessairement pour grand chose.»

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