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Les IPS pourront traiter des maladies chroniques

Photo: Métro

MONTRÉAL — Les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) pourront maintenant administrer un traitement aux patients atteints de six maladies chroniques, dont le diabète et l’hypertension artérielle.

L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) et le Collège des médecins ont conclu une entente en ce sens et en ont fait l’annonce lundi dans un communiqué.

En vertu de ce nouveau règlement, les IPS pourront amorcer le traitement de six maladies chroniques: le diabète, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, l’asthme, les maladies pulmonaires obstructives et l’hypothyroïdie.

Les IPS travailleront de concert avec les médecins pour assurer le suivi des traitements auprès des patients.

Dans le communiqué, l’OIIQ souligne que la contribution des IPS élargira l’accès aux soins de santé alors qu’un Québécois sur deux est atteint d’au moins une maladie chronique.

Les nouvelles mesures devraient entrer en vigueur le 1er février 2018, mais elles devront d’abord être approuvées par le gouvernement du Québec.

En ce moment, il y a 413 IPS au Québec. Le ministère Santé et des Services sociaux s’est engagé à augmenter le nombre d’IPS à 2000 d’ici 2024-2025.

Interrogé sur le sujet en marge d’un événement à Montréal, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a parlé d’une «excellente nouvelle pour la population».

«Je n’ai pas encore vu l’entente qui a été conclue, mais je sais que j’avais fait des revendications auprès des ordres professionnels pour qu’ils puissent trouver un point commun pour élargir la pratique des infirmières», a-t-il déclaré

«Je suis bien content d’avoir, disons, influencé cette décision-là.»

Les ordres professionnels ont d’ailleurs annoncé une autre entente, lundi.

Ils se sont mis en accord pour permettre aux titulaires d’un diplôme d’études collégiales (DEC) de bénéficier d’une clause de droits acquis pour rédiger des ordonnances collectives.

Le Collège des médecins avait décidé de mettre fin à cette pratique, qui permettait à ces infirmières d’initier des ordonnances collectives pour les soins de plaies, la contraception et la cessation tabagique, entre autres.

Afin de «prévenir une éventuelle rupture de services», les deux ordres professionnels se sont donc entendus pour que les infirmières techniciennes qui pouvaient prescrire en date du 30 juin 2017 puissent continuer de le faire. Les infirmières en question devront toutefois suivre une formation de quelques heures.

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