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Métro d’or 2012

C’est en train de devenir une tradition. Depuis maintenant cinq ans, à la fin de l’année, Métro remet ses Métro d’or. Pour 2012, le choix n’a pas été facile, mais après des heures de cogitations, de tergiversations… et de divertissement (faut bien le dire), nous sommes arrivés avec ces gagnants!

Petits nouveaux de l’année :

Gabriel Nadeau-Dubois, Léo Bureau-Blouin, Martine Desjardins et Jeanne Reynolds

Gabriel Nadeau-Dubois
L’ancien co-porte-parole de la CLASSE a affiché, pendant le conflit, une tête dure et l’image la plus «rebelle» des quatre représentants étudiants. GND – comme il est devenu courant de le nommer – a souvent éclipsé les autres représentants par son caractère flamboyant. Quand il était question de Nadeau-Dubois, c’était «j’adore» ou «je déteste» pour plusieurs. Pourtant, comme porte-parole, GND a maintes fois répété qu’il n’était qu’une courroie de transmission entre les étudiants qu’il représentait et le public.

Léo Bureau-Blouin
Non seulement posé et modérateur, mais aussi articulé, l’ex-président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) Léo Bureau-Blouin est rapidement devenu la coqueluche parmi les représentants étudiants. Il a même inspiré une chanson, Dans les yeux de Léo, bien connue sur les réseaux sociaux. Après le conflit, sa photo en couverture du magazine Clin d’œil a bien fait jaser. Quittant le militantisme étudiant, Léo Bureau-Blouin est devenu à 20 ans le plus jeune élu de l’histoire de l’Assemblée nationale.

Martine Desjardins
La présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Martine Desjardins, a souvent été décrite comme la «sage» du quatuor, comme celle qui «cimentait» les choses. L’étudiante au doctorat en éducation n’était pourtant pas – selon elle – prise au sérieux au début du conflit, au contraire de ses collègues masculins. Elle a pourtant su prendre sa place et garder le cap, tout au long du conflit et au-delà : elle occupe toujours ses fonctions à la FEUQ.

Jeanne Reynolds
L’autre co-porte-parole de la CLASSE pendant le conflit étudiant, Jeanne Reynolds, a été solide, mais plus discrète. Elle s’est retrouvée sous les projecteurs un peu malgré elle lorsqu’elle a remporté, en mai, la Médaille du lieutenant-gouverneur du Québec pour la jeunesse pour son excellent dossier scolaire et son implication communautaire alors qu’elle était étudiante au collège de Valleyfield. Comme quoi, être étudiante modèle et leader d’un mouvement contestataire n’est pas incompatible.

Les finalistes : Psy, Paul Ryan, Patrice Lemieux

Surexposé de l’année :

Luka Rocco Magnotta

Surnommé «le dépeceur de Montréal» pour avoir présumément tué et démembré Lin Jun, un ressortissant chinois, il a défrayé la chronique beaucoup trop souvent pour des raisons douteuses. Les médias se livraient une compétition effrénée pour la diffusion du détail le plus croustillant, de l’anecdote la plus sensationnaliste. En plus de la vidéo de son crime présumé que de nombreuses personnes ont vue sur le web, des images de lui ont circulé sur tous les supports médiatiques possibles. Et c’est sans parler de l’extraordinaire médiatisation de sa cavale, puis de son arrestation. Cette surexposition semble en avoir satisfait quelques-unes, qui ont affiché publiquement leur passion pour Magnotta.

Les finalistes : Geneviève Sabourin, les nausées de Kate Middleton, Justin Bieber

Le retour de l’année :

Pauline Marois

On ne peut pas dire que Pauline Marois n’est pas patiente. Par trois fois depuis 1985, le poste de chef du Parti québécois lui a échappé. Elle l’obtient finalement en 2007. Depuis, elle a essuyé de nombreuses critiques au sein et à l’extérieur de son parti. Plusieurs ont même pensé qu’elle ne tiendrait pas longtemps comme chef, mais Mme Marois a la couenne dure et s’entête à rester à son poste. Le 4 septembre 2012, à 63 ans, la «dame de béton» devient la première femme à assumer le rôle de premier ministre du Québec.

Les finalistes : Vito Rizzuto, Philippe Couillard


Le perdant de l’année
:

Lance Armstrong

Terrible année pour le cycliste, qui a vraiment tout perdu. Le 13 juin, l’agence américaine antidopage entame une procédure contre l’athlète, qui est reconnu coupable en octobre. L’Union cycliste internationale le radie et lui retire ses sept titres du Tour de France. C’est ensuite la chute libre pour le cycliste : tous ses commanditaires l’abandonnent en quelques jours. Il quitte son poste à la Lance Armstrong Foundation. L’organisme change même de nom et devient la Livestrong Foundation. Comble du déshonneur : en novembre, le Sports Illustrated le nomme Anti-sportif de l’année.

Les finalistes : les maires démissionnaires (Tremblay, Vaillancourt et Marcotte), Jean Charest et David Petraeus

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