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Les étudiants de l’UdeM déçus du tarif social de Bergeron

Photo: Yves Provencher/Métro

Au cours d’une allocution à l’Université de Montréal mardi, le chef de Projet Montréal a affirmé être en faveur d’un tarif pour le transport collectif basé sur les revenus, une déclaration jugée «insatisfaisante» par les étudiants.

Richard Bergeron a précisé vouloir offrir un tarif réduit pour les transports en commun à tous les Montréalais ayant un faible revenu. «Tous les étudiants qui se qualifient en fonction du plafond de revenus, peu importe leur âge, vont donc pouvoir en bénéficier», a-t-il lancé devant une cinquantaine d’étudiants.

Cette mesure est «décevante», selon le secrétaire général de la Fédération des associations étudiantes de l’Université de Montréal, Tiago Silva. « Nous voulons un engagement clair pour un tarif réduit pour tous ceux qui étudient à temps plein», a-t-il fait valoir, rappelant que le tarif réduit actuel est octroyé aux 25 ans et moins.

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M. Bergeron s’est toutefois dit ouvert à des ententes avec les associations étudiantes pour offrir un «prix fixe» à l’ensemble des étudiants d’une institution. Ces mesures de «mutualisation» sont appliquées dans d’autres villes, notamment Ottawa et Sherbrooke, et permettent à des étudiants de bénéficier d’un tarif réduit ou d’une passe gratuite pour les transports collectifs.

Rappelons que les deux autres candidats à la mairie ont déjà formulé leurs engagements auprès des étudiants. Denis Coderre s’est aussi dit en faveur d’un tarif social, tandis que Marcel Côté s’est quant à lui engagé à octroyer un tarif réduit à tous les étudiants à temps plein.

Hésitation sur la manifestation contre la brutalité policière
Durant sa rencontre avec les étudiants, Richard Bergeron a rappelé sa position en défaveur des dispositions du règlement P-6, qui interdisent les manifestation dont les itinéraires ne sont pas dévoilés et le port de masques. Il est aussi revenu sur des propos qu’il a tenus à RadioX sur la manifestation annuelle contre la brutalité policière. Il a dit «que ça tourne toujours mal» et qu’il faudrait déclarer cette manifestation illégale. «Si je suis maire, je vais consulter les organisateurs, voir comment éviter les dérapages. S’ils me disent « va te faire foutre Bergeron », je devrai alors me prévaloir de mon pouvoir de la rendre illégale.»

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