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Début de la construction du centre de traumatologie en 2017

Photo: Amine Esseghir/TC Media

La première pelletée de terre pour le nouveau centre de traumatologie de l’hôpital du Sacré-Cœur devrait être officiellement levée au printemps 2017, si tout va bien.

L’échéancier a été repoussé pour une cinquième fois depuis la première annonce, en 2009. Le projet est rendu nécessaire en raison de la vétusté du bâtiment actuel du centre hospitalier du boulevard Gouin, dans Cartierville.

Les plans et devis pour un Centre intégré de traumatologie, d’une unité mère-enfant ainsi qu’un département d’endoscopie devraient être livrés cet automne. La construction proprement dite de l’édifice de cinq étages devrait démarrer au printemps suivant, indique-t-on au ministère de la Santé.

«Les échéanciers et budgets évoqués sont toujours les mêmes», précise la relationniste, Noémie Vanheuverzwijn. En octobre 2014, l’enveloppe totale allouée était estimée à un peu plus de 155,4 M$. Le ministère devrait financer 143,4 M$ et la Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur, le reste.

Conception préliminaire du projet d'un Centre intégré de traumatologie, d’une unité mère-enfant et d’une autre d’endoscopie tel que présenté en 2014. Photo: Collaboration séciale
Conception préliminaire du projet d’un Centre intégré de traumatologie, d’une unité mère-enfant et d’une autre d’endoscopie tel que présenté en 2014. Photo: Collaboration spéciale

Service stratégique
La nouvelle structure serait adjacente à l’aile ouest de l’hôpital, juste derrière l’urgence. Elle comprendra le centre de traumatologie sur deux étages, doté d’une trentaine de lits de soins intensifs ainsi que d’un étage dédié à la recherche et la formation universitaire. Les équipes seront composées de plus de 70 médecins, 300 infirmières et 50 professionnels de la santé.

L’hôpital Sacré-Cœur, désigné pour traiter les blessés divers, reçoit en moyenne entre 3000 et 3500 polytraumatisés chaque année. La plupart sont des accidentés de la route provenant de tous les secteurs au nord de l’autoroute 40, sans compter ceux du Grand Prix de Formule 1 du circuit Gilles Villeneuve.

La nouvelle unité mère-enfant, qui sera située au troisième étage, comptera quant à elle au moins 20 chambres, dont celles de naissance privées et d’autres pour les patients en observation ou en séjour prolongé. Le service sera encadré par 25 médecins, dont huit gynécologues et un pédiatre. L’endoscopie occupera le rez-de-jardin.

Long feuilleton
Si on prévoit le début des travaux dans un an, on ignore quand les installations seront livrées. «Il est habituel de garantir un échéancier seulement rendu à l’étape de l’exécution», souligne Mme Vanheuverzwijn.

Le projet avait bénéficié en 2009 d’une campagne de financement. Trois ans plus tard, le gouvernement provincial du Parti québécois annonçait qu’il le relançait. Or, ce n’est qu’à son inscription au Plan québécois des infrastructures en 2014, que le processus a réellement débuté. «Le projet n’est plus à l’étape d’étude. Il est à l’étape de planification», confirme Jean Auclair, le porte-parole au secrétariat du Conseil du trésor.

De son côté, la direction du Centre intégré universitaire en santé et services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’Île s’est contentée de préciser que le dossier suit son cours.

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