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Une école de sirènes voit le jour à LaSalle

Les sirènes en action. Photo: Collaboration séciale

Alors que Montréal est plongée dans une vague de froid, la fondatrice de l’école AquaSirène, Marielle Chartier-Hénault, est assise en bikini sur le bord de la piscine à l’Aquadôme de LaSalle. C’est là qu’elle a décidé d’établir son école.

L’«aquasirène» est un type de natation pratiqué à l’aide d’une monopalme en forme de queue de sirène, qui joint les deux jambes ensemble.

La pratique de ce sport offre de nombreux avantages. «[Pour se déplacer dans l’eau avec ce costume], il faut effectuer une ondulation du corps qui fait travailler les muscles abdominaux. On pousse beaucoup d’eau, et ça devient cardio. Après une heure, on est épuisé», précise-t-elle.

Les cours progressent par étape. «On commence par des mouvements sans la queue pour que les gens s’habituent à nager de cette façon et puissent traverser la piscine sans toucher le fond. Après, si ça va bien, on enfile le costume», indique la jeune femme.

La queue de sirène remonte jusqu’à la taille et est recouverte d’un tissu extensible qui ressemble à s’y méprendre à des écailles de poisson. Il en existe de toutes les tailles et de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Le produit est aussi disponible pour les garçons, même si «la demande de leur part n’est pas très forte en ce moment», explique Mme Chartier-Hénault.

Depuis le lancement du site web de l’école qu’elle a fondée, l’engouement se répand à la vitesse de l’éclair. «Plus de 2000 personnes m’ont contactée en trois jours, dont plusieurs mamans pour leurs filles de 7 à 13 ans, rapporte Marielle. Les plus âgées s’y intéressent pour l’aspect mise en forme.» Elle assure les parents que leurs petites sirènes seront sous la supervision d’instructeurs compétents.

«C’est une créature que tu forges à ton image. Je suis une sirène bonne humeur mais il y a celles qui chantent et qui envoûtent les marins.» – Marielle Chartier-Hénault, fondatrice d’AquaSirène

Il s’agit d’un rêve de jeunesse pour Marielle, qui, en ouvrant cette école, lance sa propre entreprise. «Quand j’étais toute petite, la phobie de ma mère était que je me noie, relate-t-elle. J’ai donc suivi des cours de natation dès l’âge de six mois. Enfant, dans ma tête, j’étais une sirène. Mais quand j’ai dit à mes parents que je lançais une école de sirène, ils n’ont pas vraiment compris…» dit-elle en riant.

Marielle Chartier-Hénault voit grand. «Je commence à Montréal, mais à long terme, j’aimerais avoir des franchises ailleurs au Canada, dit-elle. L’été sera la grosse saison.» Elle rêve d’avoir sa propre piscine. «Louer des piscines est difficile, et mon rêve serait de bâtir ma piscine à Montréal pour y tenir mes événements», souligne-t-elle.

À l’Aquadôme, les cours commenceront dès février. «J’offre des cours d’essai d’une heure pour 50$, indique Marielle. Pour une session de 10 cours, c’est 300$.»

 

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