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Magnus Poirier, seul complexe funéraire en charge de la cryogénisation

Le complexe funéraire Magnus Poirier représente l'Institut Cryonics au Québec. Photo: Collaboration spéciale

Le complexe funéraire Magnus Poirier est le seul à offrir l’option de la cryogénisation au Québec et souhaite éventuellement étendre ce service à travers l’ensemble du Canada.

«Avec l’évolution des tendances, les gens regardent vers d’autres modes de disposition et la cryogénisation en fait partie.

On a fait ce qu’il fallait pour que l’Institut Cryonics nous reconnaisse comme le partenaire privilégié au Québec. Les gens ont besoin d’une préparation préalable et d’un transport jusqu’à Détroit», explique Patrice Chavegros, vice-président Ventes et Service à la clientèle, chez Magnus Poirier.

Expansion canadienne ?
Le complexe Magnus Poirier aimerait couvrir l’ensemble du Canada dans un futur rapproché. «Nous sommes professionnels  et prudents. On va s’occuper d’abord du Québec et au fur et à mesure que ça s’organisera, ce sera pour l’ensemble du Canada, avec nos équipes mobiles. Pour les familles québécoises, nous pouvons les prendre en charge, entre le moment du décès, jusqu’à l’arrivée à Détroit».

La maison funéraire montréalaise n’a pas encore traité son premier cas de cryogénisation. «Des gens ont communiqué avec nous et se préparent à ça», déclare le vice-président Chavegros.

Les coûts d’un traitement spécial
Les futurs clients doivent prévoir des coûts variant entre 3000$ à 5000$ pour la préparation du corps en centre funéraire, avant qu’il puisse quitter le Canada vers le sol américain.

«Le corps est placé dans une glace sèche et on assure le transport dans des conditions très précises, avec un conteneur spécial», explique le porte-parole de la maison Magnus Poirier.

Patrice Chavegros croit-il à la cryogénisation? «On n’exerce pas ce métier pour savoir si les défunts vont être réincarnés un jour. Comme techniciens du deuil, on propose des services funéraires en fonction des modes de disposition choisis par les familles, que ce soit l’inhumation, la crémation ou la cryogénisation. Nous ne sommes pas là pour juger de la validité des choix des familles».

Il rappelle que dans le passé, des gens ne croyaient pas à la crémation. «Ce n’était pas dans les moeurs, alors qu’aujourd’hui, c’est un mode très fréquent».

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