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Le Centre de transport de LaSalle en pleine rénovation

Photo: Hugo Lorini / TC Media

La Société de transport de Montréal (STM) investit 3,5 M$ dans le remplacement des 14 vérins hydrauliques servant à soulever les 335 autobus qui circulent quotidiennement au Centre de transport de LaSalle (CTL).

«Sept vérins ont été démolis et remplacés, alors que les sept autres sont en chantier et devraient être terminés à l’automne. Si les vérins étaient bons pour 15 ans auparavant, les nouveaux le seront pour 25 ans», explique Yves Yelle, surintendant à l’entretien.

L’immense édifice de 32 550 mètres carrés accueille 600 chauffeurs et 100 mécaniciens spécialisés. Construit en 1995, le site du 7770, rue Saint-Patrick, demeure un secret bien gardé, puisqu’il n’est pas visible de la rue.

Une simple pancarte bleue indique sa présence au haut d’une côte. Sur place, le coup d’œil est frappant avec ses incalculables portes de grandes dimensions.

Le Centre de LaSalle, le plus important des neuf garages de la STM, assure l’entretien mécanique des autobus qui desservent le centre-ville de Montréal, ainsi que les territoires de Dorval, Lachine, LaSalle et Verdun. Sa flotte comprend huit bus hybrides en service à Montréal. Ce nombre passera à 27 en 2016.

Le CTL est le seul centre à posséder une grande piste pour les multiples tests, dont ceux de freinage. «Il y aura des véhicules électriques qu’on va tester pendant plusieurs mois sur cette piste», indique M. Yelle.

Défi de la mécanique
Une centaine de spécialistes en mécanique diesel sont répartis en trois quarts de travail, sept jours sur sept. Le ravitaillement des bus se fait la nuit pour l’essence, l’huile et le lave-vitre. Deux espaces servent au lavage des autobus.

«À chaque six mois, ou 22 000 kilomètres, il faut rentrer l’autobus, l’inspecter au complet et faire les réparations qui s’imposent. C’est 60% de notre travail. L’autre 40%, ce sont les défectuosités se produisant entre nos inspections», explique Yves Yelle.
Pour changer un moteur ou faire des réparations majeures, l’autobus est envoyé au complexe Place Crémazie. Un autobus a une durée de vie d’environ 16 ans.

Organisation bien ficelée
Tous les jours à 16h30, les chauffeurs connaissent le territoire qu’il devra parcourir le lendemain. Vers 4heure du matin, un employé stationne les autobus en fonction de l’heure du départ de chacun. À leur arrivée, les chauffeurs consultent un écran pour trouver le numéro de leur véhicule.

«Quand il y a des impondérables comme des accidents, travaux, pannes ou autres durant la journée, un centre de contrôle reçoit les appels des chauffeurs et on agit pour minimiser les impacts. On ajoute des autobus au besoin», explique Jean-Guy M. Boileau, surintendant à l’exploitation.

Pour l’ensemble du territoire de la STM, on compte un total de 1721 bus et la quasi-totalité est sur la route aux heures de pointe.

Le CTL en chiffres
32 550 mètres carrés
Autobus: 335
Chauffeurs: 600
Mécaniciens et préposés à l’entretien: 100
Nombre de pneus changés par année: 1520
Lignes desservies: 12, 21, 36, 37, 58, 71, 77, 78, 101, 106, 107, 108, 109, 110, 112, 113, 116, 123, 195, 406, 405, 747, 350, 354, 360
Kilomètres annuels parcourus par les bus: 17 550 272 km

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