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Cri du cœur des professionnels de la santé de Saint-Joseph

Photo: Collaboration spéciale - Facebook

Devant le refus de l’administration Ferrandez de retirer les zones de stationnement réservées aux résidents sur le boulevard Saint-Joseph, des professionnels de la santé de l’artère lancent un cri du cœur au maire Denis Coderre et affichent des pancartes, «Non aux zones de vignettes de 9h à 23h», dans les fenêtres de leurs commerces, depuis la semaine dernière.

Selon l’instigateur de l’initiative, Charles Déziel, un denturologue du boulevard Saint-Joseph, les effets se font déjà sentir sur le boulevard, reconnu comme étant un hôpital à ciel ouvert. Selon lui, un effritement de la clientèle s’observe avec cette mesure. Les spécialistes de la santé ont jusqu’à 80% de leur clientèle provenant de l’extérieur de Montréal. La moyenne de la rue est à 60%.

«On sait que notre cas est particulier, mais il ne faut pas oublier que nos patients sont parfois fortement médicamentés en sortant de nos cliniques, ils ont besoin d’être accompagnés par des proches. Il faut qu’ils puissent se stationner devant nos bureaux et ce n’est pas possible, car c’est maintenant réservé aux résidents», indique M. Déziel.

Selon le denturologue, la clientèle fréquentant l’artère est souvent âgée ou sous l’effet de médicaments et peut donc difficilement marcher plusieurs coins de rue. Depuis avril dernier, des zones de vignettes ont aussi été installées dans les rues perpendiculaires au boulevard Saint-Joseph. Ce sont 33% des espaces de stationnements qui sont réservés aux résidents du secteur.

Il est possible de se stationner dans ces zones à l’aide des nouvelles vignettes journalières.

M. Déziel demande l’intervention de Denis Coderre pour le retrait des vignettes sur l’artère, avec la nouvelle politique de stationnement, promise par le maire. Pour convaincre la ville-centre, M. Déziel a rencontré plus de 70 professionnels sur le boulevard et récolté une quarantaine de témoignages. Il collige les données et témoignages, qu’il transmettra au maire de Montréal.

«La conseillère Marianne Giguère nous avait promis une étude en avril et là, au dernier conseil, on nous a dit que non seulement on en a pas fait, mais on en fera pas. On a essayé de négocier avec les élus locaux, avec des rencontres et plusieurs interventions, mais clairement, il n’y a aucune volonté de collaborer», indique le denturologue, aussi membre du Comité des résidents et gens d’affaires du Petit Laurier.

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