Autoroute 25: le coup d’envoi des travaux donné sous peu

Les travaux d’optimisation du corridor de l’autoroute 25, dans l’est de Montréal, s’amorceront dans la semaine du 2 mai et se poursuivront jusqu’à la fin de 2018.

Le projet va drastiquement transformer et moderniser ce corridor de 4,5 kilomètres de long datant de plus de 50 ans et où circulent plus de 100 000 véhicules quotidiennement.

Les travaux seront réalisés dans l’axe de l’autoroute 25, entre les rues Sherbrooke et Notre-Dame.

Ce sera l’un des chantiers majeurs du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports de 2016.

Plusieurs bretelles d’accès à l’autoroute et de liens du réseau municipal de l’arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve (MHM) seront reconstruits, réaménagés ou déplacés dans l’ensemble de ce corridor.

Le pont de la rue de Boucherville va être démoli et ne sera pas remplacé, construction d’une nouvelle sortie sur l’autoroute en direction sud pour les camions, mur antibruit, amélioration des voies de desserte et plus encore, les interventions seront nombreuses.

Deux accès directs pour les 2500 camions se rendant au port de Montréal chaque jour, un dans chaque direction, seront aménagés.

Un grand travail de coordination sera nécessaire. Une quinzaine de chantiers de réfection de rues, d’infrastructures souterraines ou de services publics (Hydro-Québec, Gaz Métro, etc.) sont prévus dans le secteur en 2016 et 2017.

Échéancier
En 2016, les interventions toucheront surtout la voie de desserte, la démolition du viaduc de Boucherville, l’ajout de la troisième voie sur l’autoroute, la nouvelle sortie en direction sud et le réaménagement de la bretelle de l’échangeur Sherbrooke.

Il y aura des opérations de dynamitage dans cette phase des travaux, mais les vibrations seront contrôlées, indique le ministère.

En 2017, les travaux sur le réseau autoroutier se poursuivront et seront complétés.

Les interventions sur le réseau municipal seront entamées en parallèle et se termineront en 2018.

Durant les travaux, l’entrepreneur devra respecter les limites de bruit, de vibrations et de poussières en vigueur à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

Dans le cas contraire, celui-ci s’expose à des constats d’infraction. Les représentants du ministère assurent que le niveau sonore de dépassera pas les 75 décibels, ce qui est dans les normes permises.

Même chose pour ce qui est du niveau des vibrations. Les normes se situeront principalement dans le perceptible (84%), le fortement perceptible (14%) et très rarement incommodant (2%), souligne les employés du ministère.

Lors des entraves à la circulation, qui seront majoritairement partielles et parfois complètes la nuit, il y aura toujours des chemins alternatifs pour accéder aux résidences et commerces du secteur.

La circulation risque toutefois d’être perturbée et se promener dans le secteur deviendra un véritable casse-tête, déplorent des résidents du quartier.