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REM: Beaconsfield veut conserver les trains de l’AMT

Photo: TC Media/Archives

Soucieuse des impacts que pourrait avoir le futur Réseau électrique métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), la Ville de Beaconsfield adopté lundi soir une résolution afin de réaffirmer l’importance de maintenir les services déjà en place sur son territoire.

Lors du conseil de Ville du 24 octobre, le maire Georges Bourelle a dit craindre les impacts d’une deuxième ligne de train sur le service offert par l’Agence métropolitaine de transport (AMT). «Pour nous, c’est un service très important. On demande à ce qu’il ne soit pas abandonné, et même si possible, qu’il soit amélioré», affirme-t-il.

La Ville Beaconsfield n’est pas la seule à s’inquiéter de l’avenir du train de banlieue de Vaudreuil-Hudson. La semaine dernière, la Ville de Dorval a également adopté une résolution en ce sens.

Le nouveau réseau de train électrique prévoit une future antenne dans l’Ouest, parallèle à la ligne de Vaudreuil-Hudson qui passe près de l’autoroute 20. La CDPQ envisage la création de 24 stations au coût de 5,5 milliards $.

Le maire souhaite que le train de banlieue de Vaudreuil-Hudson ne soit pas aboli. «Si le service actuel n’est pas maintenu, notre crainte c’est que les gens vont utiliser leur voiture. Ils vont dire écoute, je ne conduirai pas jusqu’à Kirkland ou Sainte-Anne-de-Bellevue pour aller prendre un train, je vais prendre ma voiture pour aller au centre-ville», avance-t-il.

Pas de changement
Pour l’instant, l’AMT estime qu’il est trop tôt pour mesurer l’impact potentiel du REM sur l’achalandage des réseaux de transports collectifs actuels.

La ligne Vaudreuil-Hudson est la deuxième plus achalandée du réseau. «Nous sommes conscients que le service offert sur cette ligne est important pour les citoyens du secteur» indique Caroline Julie Fortin, conseillère aux relations médias pour l’Agence métropolitaine de transport.

L’AMT n’a pas l’intention de modifier son service sur la ligne Vaudreuil-Hudson pour le moment.

Service complémentaire
Pour sa part, la CDPQ soutient que le projet de REM se veut additionnel aux lignes de transport en commun en place. «Ça a toujours été clair que l’objectif c’est d’être complémentaire et d’offrir un service aux gens qui n’en ont pas actuellement», affirme Jean-Vincent Lacroix, directeur des relations médias de la CDPQ Infra.

«Évidemment, on continue de rencontrer les municipalités», soutient le porte-parole.

Le projet du REM, qui devrait être mis en service à la fin de 2020, inclurait 67 km de rails avec des antennes sur la Rive-Sud, vers Sainte-Anne-de-Bellevue et l’aéroport Montréal-Trudeau. Le train sera en service 20 heures par jour, tous les jours.

 

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