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Les dindons sauvages s’aventurent dans Rosemont

Les dindons sauvages ont fait leur apparition dans les cours de certains citoyens.
Les dindons sauvages ont fait leur apparition dans les cours de certains citoyens. Photo: Instagram @fillionpeggy

Des dindons sauvages ont fait leur apparition dans les rues de l’arrondissement ces derniers jours, au grand étonnement de certains citoyens qui se sont questionnés sur la présence de ces curieux oiseaux en ville.

«C’est assez surprenant de les retrouver en milieu urbain, note Jean-François Giroux, biologiste et professeur à l’Université du Québec à Montréal. Ils vont surtout convoiter les milieux agricoles, là où il y a présence de grains, une des sources de leur alimentation.»

La présence d’au moins deux oiseaux a été rapportée sur de nombreux comptes de médias sociaux et au 311, selon les informations de l’Arrondissement de Rosemont – La Petite-Patrie. On en aurait aussi aperçu dans Hochelaga-Maisonneuve.

Un message a aussi été émis par l’administration sur sa page Facebook, afin de rassurer les citoyens.

«Ils ne représentent pas de danger! Assez peureux, le dindon sauvage se nourrit de fruits, de graines, de pousses végétales, de noix et d’insectes. [ … ] Si vous croisez un dindon, continuez votre chemin, comme vous le feriez pour un raton laveur ou un écureuil», peut-on lire en ligne.

Toutefois, selon le biologiste, la prudence est de mise si l’on est confronté à l’un de ces oiseaux.

«Ce sont des animaux qui peuvent être agressifs et quand même assez puissants, surtout si l’on s’approche de leur nid. Il ne faut pas tenter de les nourrir», insiste M. Giroux.

Cependant, il ne faut pas craindre un envahissement prochain de dindons sauvages sur le territoire montréalais, car les bêtes aperçues se sont probablement simplement égarées. En effet, ces oiseaux ont plutôt tendance à vivre en groupes constitués de 10 à 15 individus dans leur état naturel, contrairement à ce qui a récemment été observé par les citoyens.

«Ils ne risquent pas de poser problème comme c’est le cas avec les coyotes, par exemple», affirme M. Giroux.

Par ailleurs, les services de la métropole n’interviendront pas pour capturer les dindons. «Le Règlement sur le contrôle des animaux s’applique seulement aux animaux domestiques», souligne Gonzalo Nunez, relationniste pour la Ville de Montréal.

«Le temps d’appeler un inspecteur, le dindon risque d’avoir quitté les lieux. Essayer de les capturer n’est pas nécessaire, puisqu’ils ne posent pas vraiment de danger pour la sécurité des citoyens», ajoute Marie-Claude Perrault, chargée de communication pour l’Arrondissement.

Mme Perrault prie les résidents de ne pas contacter le 311 si ceux-ci aperçoivent un dindon sauvage.

 

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