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Jean Trudelle : une vie au service de la solidarité

Tranchemontagne Daphnée - TC Media
Après avoir passé plus de vingt ans à représenter les intérêts des enseignants, le syndicaliste Jean Trudelle a décidé de représenter ceux des Rosemontois, en briguant la circonscription de Rosemont, pour la formation Québec solidaire (QS).

Quand on lui demande de se décrire en un seul mot, celui qui lui vient immédiatement à l’esprit est « engagé ».

« Quand on est prof [NDLR: il enseigne la physique au collège Ahuntsic], on l’est toujours! On s’intéresse aux jeunes, au devenir d’une société; ça fait partie de nous. Le milieu syndical, c’est aussi ça : on fait la promotion de valeurs comme la solidarité. Étant donné mon parcours, c’était tout à fait naturel pour moi de continuer avec QS. Après mon passage à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, c’était clair pour moi que j’allais continuer de militer », fait-il valoir.

M. Trudelle se désole de voir les citoyens se désintéresser de la politique, et souhaite titiller leur intérêt.

« Les gens me disent qu’ils ne votent plus, estimant que tous les partis sont du pareil au même. C’est grave, ça là! Ils n’ont pas l’impression que leur vote va compter. Ils sont dépossédés de la chose la plus importante qui soit : l’impression d’avoir du pouvoir sur l’avenir de la société dont ils font partie. C’est extrêmement dangereux », avertit-il.

Il estime que c’est par des valeurs plus humaines et en « faisant les choses autrement » que sa formation arrivera à renverser la vapeur et à mettre fin au cynisme ambiant.

« Si on a des rêves d’indépendance, c’est parce qu’à quelque part, on rêve d’une autre société », plaide le souverainiste.

Une politique de proximité pour un quartier solidaire

Pour M. Trudelle, Rosemont est un « quartier solidaire ».

« C’est un milieu extraordinaire. Il y a un nombre impressionnant de groupes sociaux d’entraide, que ce soit pour les questions des femmes, du logement, de l’alimentation ou autre. C’est donc naturel pour moi d’être ici », indique celui qui est né et a grandi à Rosemont.

Afin d’être en phase avec ce secteur mobilisé, le candidat de QS prône donc une approche de proximité.

« La politique, ce n,est pas juste d’essayer de taper sur l’autre le plus fort possible et la langue de bois. C’est surtout la possibilité d’échanger des idées et de discuster avec le monde

« Je pense que les gens d’ici ont besoin d’un p’tit coup de pouce sur le terrain. J’ai le goût d’être un député proche du monde. Je veux transporter leur message à Québec et non l’inverse », fait-il valoir, écorchant au passage son rival, Jean-François Lisée, député sortant, en indiquant que selon lui, « les citoyens ne l’ont pas vu souvent dans les derniers mois ».

Parmi les dossiers qu’il souhaite mettre de l’avant s’il est élu, l’ancien commissaire à la Commission itinérante sur le logement mentionne l’accès à des logements salubres et abordables, mais aussi l’agrandissement de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et la sécurité alimentaire de l’est du quartier.

La campagne électorale est lancée

Tout au long de la campagne électorale, le Journal de Rosemontpubliera un portrait des candidats des principaux partis politiques dans les circonscriptions de Gouin et Rosemont. Cette semaine, nous débutons l’exercice avec les prétendants du Parti québécois et de Québec solidaire. Dans notre prochaine édition, ce sera au tour de ceux du Parti libéral du Québec et de la Coalition avenir Québec. L’ordre de parution des textes a été déterminée au hasard.

 

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