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Le salon de massage Jasmine toujours ouvert

Photo: Stéphanie Maunay/TC Media

L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie souhaite en finir avec le salon de massage Jasmine situé sur la 3e Avenue à l’angle de la rue de Bellechasse. Après plusieurs mois de contestation citoyenne, un avis de non-conformité a finalement été transmis à l’établissement lui demandant de cesser ses activités. Pourtant, le salon de massage est toujours ouvert.

Lundi après-midi, le salon recevait encore des clients lors du passage de TC Media, même si l’établissement aurait dû fermer ses portes la veille.

Vendredi, un avis d’activités non conformes au certificat d’occupation commercial a été émis au propriétaire par l’arrondissement, le sommant de cesser toutes activités illégales, faute de quoi il s’expose à des pénalités financières de plusieurs centaines de dollars par jour.

Absent, le propriétaire, Frédéric Archambault, n’a pas pu répondre à nos questions.

Il ne se cache pourtant pas des activités. Sur son site Internet, réservé aux adultes de 18 ans et plus, le salon se targue d’offrir «le meilleur massage érotique en ville» et détaille, photos à l’appui, les filles disponibles.

Le salon Jasmine opère dans ce secteur résidentiel de Rosemont depuis 2013, sous l’usage de soins personnels-massothérapie. D’autres enseignes l’ont précédé notamment un centre de massothérapie et un salon de coiffure.

Vérifications
Lundi, un inspecteur de l’arrondissement s’est rendu sur place pour vérifier si l’établissement s’était conformé.

«Pour le moment, on suit le dossier. Plusieurs recours peuvent être pris, comme des constats d’infraction et d’autres inspections. Cela peut aller jusqu’à une injonction de la cour», fait savoir Daniel Lafond, directeur du développement du territoire et des études techniques de Rosemont-La Petite-Patrie.

Le cabinet du maire Croteau ajoute que l’arrondissement prendra tous les moyens réglementaires pour que le propriétaire respecte l’avis.

«Il y a beaucoup de salons de massothérapie sur notre territoire. Il y en a qui sont légaux, d’autres qui ne le sont peut-être pas. Il y a des vérifications en place», laisse savoir M. Lafond.

Le propriétaire de l’établissement aurait déjà signifié qu’il n’aurait pas l’intention de se conformer pour le moment.

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