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Rentrée des cégeps retardée

Grève des professionnels des collèges, le 22 août 2016, devant le Cégep de Saint-Laurent, Montréal, QC. Photo: Johanna Pellus/TC Media


Le premier jour de la session d’automne de 16 cégeps, dont Saint-Laurent, a été perturbé durant quelques heures lundi matin. Les professionnels étaient en grève pour une demi-journée pour protester contre les réductions de salaire qui pourraient découler de leur future convention collective, toujours en négociation.

Les 35 professionnels du Cégep de Saint-Laurent, qui sont notamment les conseillers pédagogiques, d’orientation ou encore les psychologues, étaient soutenus par quelques professeurs et étudiants, alors que les cours étaient levés jusqu’à 11h30. Ils s’étaient installés devant l’établissement de l’avenue Sainte-Croix avec leurs pancartes où on pouvait notamment lire «Sans nous, pas de vie étudiante».

La relativité salariale est leur principale insatisfaction. «50 % de nos membres vont avoir une réduction de salaire au terme de la négociation, à partir de 2019», explique le représentant syndical Michel Rondeau, aussi conseiller à la vie spirituelle et à l’environnement.

Les quatre représentants syndicaux de Saint-Laurent sont agréablement surpris de la réussite de leur action, alors qu’ils entament leur 500e jour sans convention collective.

«La ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, a rencontré les professionnels en région. Le président de la Fédération des cégeps nous a signifié son appui», énumère M. Rondeau.

Malgré la grève, ces employés, proches des étudiants, ne les ont pas délaissés en ce premier jour de classe. Ils orientaient ceux qui n’avaient pas été informés de la levée des cours.

«On a plein de petits nouveaux qui débarquent et certains viennent de l’extérieur. On ne voulait pas les déstabiliser davantage», relate M. Rondeau.

Les cours ont pu reprendre à midi, après un piquetage symbolique. La garderie et la cafétéria n’ont pas été affectées.

Le Syndicat de professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), qui représente quelque 700 membres à travers la province, prévoit d’autres actions si les négociations concernant leur contrat de travail, échu depuis mars 2015, continuent de stagner.

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