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Chine : Nivatha Balendra participera au World Economic Forum

Nivatha Balendra, une résidente du quartier Émard, ira présenter son projet de recherche scientifique Don’t Cry Over Spilled Oil! en Chine, en septembre, dans le cadre du World Economic Forum.

L’étudiante de 18 ans prendra part à ce grand événement qui aura lieu du 10 au 12 septembre dans la ville de Tianjin.

Des participants de partout dans le monde sont attendus à l’Annual Meeting of the New Champions, une grande vitrine sur les sciences, les technologies et l’innovation.

«Je suis vraiment excitée», lance Nivatha Balendra, qui accumule les prix avec son projet.

Au printemps, elle s’est illustrée lors de la finale québécoise de la 36e Super Expo-sciences Hydro-Québec et de la Montreal Regional Science and Technology Fair. Elle a remporté l’Intel International Science and Engineering Fair Award, ce qui lui a permis de prendre part à cet événement, qui avait lieu en mai en Californie. C’est là que la diplômée du Marianopolis College a reçu le World Economic Forum Young Scientists Award. Cet honneur était décerné pour la première fois.

Solution environnementale

Le projet Don’t Cry Over Spilled Oil!, c’est la découverte par Nivatha Balendra d’une bactérie capable de digérer les particules d’huile lors d’un déversement de pétrole dans l’eau. «J’ai trouvé cette bactérie près de la maison, dans ma cour», souligne-t-elle.

On est loin des produits chimiques utilisés traditionnellement pour les opérations de nettoyage lors d’une marée noire. «C’est une solution efficace et environnementale», explique celle qui poursuivra à compter de l’automne des études en physiologie à l’Université McGill.

Elle a amorcé sa recherche en mai 2013 à l’Institut national de la recherche scientifique- Institut Armand-Frappier. Elle y avait effectué un stage d’apprentie en biosciences trois ans plus tôt. «J’aime beaucoup la recherche, dit-elle. C’est ma passion.»

La bactérie qu’elle a découverte est-elle unique? Impossible de l’affirmer avec certitude pour le moment. La jeune femme poursuit son travail pour le déterminer. Elle attend impatiemment les résultats du séquençage de l’ADN.

«C’est une aventure», confie-t-elle, impatiente de savoir si oui ou non elle a trouvé une nouvelle bactérie. Elle continue aussi en ce sens son travail de recherche à l’INRS. Elle mènera également des recherches en génétique en lien avec son projet à l’Université McGill et au centre d’innovation Génome Québec.

«Si c’est nouveau, je voudrais publier mes résultats», signale Nivatha Balendra pour qui l’aboutissement consisterait à «générer un produit» qui serait utilisé lors de déversements prétroliers.

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