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J’ai froid

Depuis longtemps tu es partie et tu m’as brisé. Je reçois des regards furtifs de plusieurs dames, mais ma peur de l’engagement est telle que je ne puis les soutenir, de peur qu’une autre arrive pour y déposer joie et amour, seulement pour le reprendre lorsqu’elle n’est plus satisfaite. Depuis, de marbre, j’affronte les regards, froid, dur, sans l’ombre d’une émotion. Celle qui me sourit je lui réponds par le visage moribond et vide que depuis longtemps je porte, sans savoir si un jour ce masque tombera, victime d’avance auxquelles je ne puis répondre, malgré mon envie, mon dégoût, ma solitude. Je souhaiterais ne t’avoir jamais rencontré, pourtant, je concevais avec peine qu’avant toi j’étais capable de vivre.

Ton absence est depuis longtemps acceptée, la peine passée, mais la peur de la blessure mon ronge encore. Elle me bloque. Juste aujourd’hui, une très belle jeune fille, souriante, aimable, sans aucun doute une personne avec qui j’eus pu avoir une belle relation, j’ai retourné son aimable expression contre elle. Par peur. Parce que la blessure saigne encore et je commence à comprendre qu’un pansement assez gros n’existe pas.

Alea Jacta Est.

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