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Le Tricolore manque de temps

Photo: Ryan Remiorz/La Presse Canadienne

Ça va de mal en pis pour le Tricolore.

En dépit de la domination du Canadien à forces égales en matière de possession de rondelle (55,3%), de tirs au but (51,8%) et de chances de marquer (51,9%), le Lightning semble compter sur chaque bonne occasion qu’il produit. Le CH, lui, trouve le fond du filet moins souvent que l’Impact.

Les unités spéciales et le manque de discipline
Mais quand on s’attarde aux unités spéciales, on commence à comprendre comment Tampa Bay a pu mériter une avance de 2-0 dans la série.

Le Lightning a marqué 4 fois en 12 occasions (33%) grâce à son attaque massive en deuxième ronde, tandis que le Canadien est en léthargie, pratiquement dans le coma. Imaginez, un seul but en supériorité numérique dans huit matchs éliminatoires, aucun contre le Lightning en six occasions.

Tampa Bay fait preuve de finesse et de créativité en avantage numérique. La tactique du Canadien – trouver P.K. Subban à la pointe –, pour sa part, est plus prévisible que des hausses d’impôt annuelles.

Bien entendu, le manque d’exécution de l’attaque à cinq du Canadien n’est pas nouveau. Les ennuis sont vieux comme l’Oratoire Saint-Joseph.

Tampa Bay exécute son plan de match avec confiance, tandis que le Tricolore démontre clairement des signes de frustration, ce qui mène à un grave manque de discipline. On peut toujours blâmer les arbitres, mais écoper de 12 punitions mineures en 2 matchs est une recette garantie pour la faillite.

Sécheresse offensive
Pour comprendre pourquoi Montréal semble incapable de compter, il suffit d’évaluer la différence de pourcentage de tirs convertis en buts entre la saison régulière et les séries.

Les meilleurs attaquants du Canadien, à part Max Pacioretty, souffrent d’une véritable déveine. En saison régulière, une équipe peut attendre que la situation se règle mais, malheureusement pour le Canadien, il ne reste pas beaucoup de temps pour que le taux d’efficacité revienne à la normale. L’équipe a la poisse au pire moment possible.

Le Lightning joue extrêmement bien quand il a l’avance, ce qui rend la tâche de marquer encore plus difficile. Il est vrai que le Canadien décoche beaucoup de tirs vers le filet adverse, mais ceux-ci sont rarement de qualité. La plupart viennent de 25 pi ou plus. Ben Bishop a la vie beaucoup trop facile.

De retour à Tampa
En incluant les séries éliminatoires, le Lightning a seulement perdu 11 matchs à domicile en 2014-15.

Si le Tricolore espère revenir dans la lutte, il devra disputer des matchs parfaits et être plus chanceux en attaque.

C’est le temps de repenser les stratégies et de prendre une grande respiration. Et sans doute aussi d’avoir des tête à tête avec un, plusieurs et même tous les joueurs.

Chose certaine, si les Montréalais perdent la tête comme ils l’ont fait durant le match numéro deux, on ne verra pas d’autres parties au Centre Bell cette saison.

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