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Le sourire de Claude Robinson

Nous allons le voir ce dimanche à Tout le monde en parle et nous l’avons aperçu brièvement aux nouvelles cette semaine entre deux drames.

Par contre, c’est jeudi soir qu’il était le plus radieux, le plus sincère et le plus apaisant. Claude Robinson a retrouvé Jean-René Dufort et son équipe lors de l’édition d’Infoman de la semaine et, croyez-le ou non, il souriait d’un bonheur qu’on ne lui croyait plus accessible après toutes ces années.

Au point de vue du rétablissement de la foi en l’humanité, difficile de faire mieux.

Rencontre très simple, mais efficace entre Dufort et Robinson. Comme deux vieux complices autour d’une 50 tablette à la taverne du coin. Une camaraderie franche, honnête et apaisante.

La victoire de Claude Robinson est certainement teintée d’une grisaille très lourde. Sauf que même dans la grisaille, Robinson mérite le peu de repos qu’il a gagné à l’arraché. Après 18 longues années de procédures juridiques, d’embûches et d’embrouilles, le sourire franc de Robinson reposait enfin sur un sentiment que la justice est encore capable de renverser le poids de l’argent et de l’influence.

Justice pour tous, pas tellement, mais justice pour le passionné que l’on estime tous.

Une victoire en demi-teinte demeure quand même une victoire que monsieur Robinson n’espérait peut-être plus alors que la grisaille s’est installée sur son visage au fil des ans. Une grisaille, toujours présente, qui pourra reprendre des couleurs éventuellement.

Le combat est loin d’être terminé. Claude Robinson devra encore rager contre la bureaucratie inerte et la crasse indécrottable entourant les tours d’ivoire de notre capitalisme sauvage. Sauf qu’aujourd’hui, il pourra rager avec une lanterne d’espoir au bout de ses bras. Une lanterne bien allumée, inspirée et inspirante, qui éclaire son sourire timide qui se dévoile de plus en plus sous sa barbe caractéristique.

Chapeau Robinson Curiosité. Chapeau et merci pour le réconfort.

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BONUS : On compare souvent le combat de Claude Robinson à celui de David contre Goliath. Perso, l’analogie me laisse plutôt froid. Je préfère comparer le parcours de Robinson à celui de La petite locomotive qui pouvait (The little engine that could) et Major Payne vous fera comprendre pourquoi. Oreilles sensibles s’abstenir.

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