Montréal

Merci Michel!

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stevenguilbeault - Métro

1 décembre 2013 à 19h40 3 minutes de lecture

C’est jeudi dernier que Michel Labrecque a quitté la présidence de la Société de transport de Montréal après un mandat de près de cinq ans.

Dans son communiqué, la STM souligne comment Michel a su «dynamiser» la Société, comment, «sous son impulsion, la STM a atteint des records d’achalandage…». Pour en avoir discuté à quelques reprises avec lui, je pense que c’est un peu comme ça qu’il se voit, comme une espèce de bougie d’allumage ou encore de catalyseur (ma collègue, éprise de chimie et de biologie, parlerait d’un «enzyme»), quelqu’un qui permet d’accélérer les choses.

Je me souviens d’une conversation que j’ai eue avec lui, pendant laquelle je lui disais à quel point les choses s’étaient améliorées depuis son arrivée. Il m’avait répondu : «Tu sais, quand je suis arrivé, la glace était faite, la Zamboni était passée, l’équipe était prête, et tout ce qu’il me restait à faire, c’était de mettre les patins et de sauter sur la glace!»

Revenons un peu sur les réalisations de la STM sous la gouverne de Michel (selon les chiffres de 2011-2012) :

l’offre globale de service a été augmentée de 25 % (alors que l’objectif de croissance fixé par le gouvernement du Québec était de 16 %);
168,3 millions de kilomètres ont été parcourus;
un nouveau record historique d’achalandage de 412,6 millions de déplacements a été atteint (un record qui datait de 1947!);
la carte OPUS a été introduite;
des partenariats avec des organismes comme BIXI et Communauto ont été établis;
le Réseau 10 minutes max a été mis en place, suscitant une croissance de l’achalandage de 7 % sur les 31 lignes de bus les plus achalandées;
le tout avec un taux de satisfaction générale de la clientèle de 88 %.

Michel a aussi grandement contribué à la campagne de publicité Mouvement collectif soulignant les mérites, l’efficacité, mais aussi le caractère environnemental du transport collectif. Vous allez me dire, «une campagne de pub, quossé ça donne?» À une époque où le transport collectif est encore perçu par certains comme un mode de transport de seconde classe, ce genre de campagne est d’une grande importance.