Unité 9 – une exceptionnelle nouveauté

Photo: LawrenceArcouette.com

La série que j’attendais le plus de la saison débutait hier soir à Radio-Canada… et elle m’a bouleversée.

D’abord, on nous fait une offre télévisuelle gagnante pour le spectateur : un téléroman aux allures de série. De plus, on y retrouve de formidables duels d’actrices. Ce qui m’a bouleversée de ce premier épisode est l’intensité de chaque scène. Peut-être parce que je suis une femme, peut-être parce que je suis claustrophobe, mais le jeu de Guylaine Tremblay m’a jetée à terre. Tellement juste, tellement vraie, tellement incarnée.

Comme j’avais beaucoup entendu parlé de la série, j’étais curieuse de savoir quel crime Marie, le personnage principal, avait commis. On nous laisse ici sur notre faim, mais il est clair que la culpabilité de Marie sera remis en doute tout au long de la saison. Ce sera intéressant de suivre ce qui se passe à l’intérieur de la prison, mais aussi la vie des personnages laissés à l’extérieur.

Je suis tombée sous le charme d’un groupe de comédiennes formidables, à commencer par celles de l’Unité 9 : Catherine Proulx-Lemay, Sarah-Jeanne Labrosse, Eve Landry, Micheline Lanctôt et Céline Bonnier. Bravo aux gens de la coiffure et du maquillage qui ont su rendre les filles « poquées » sans que ce soit caricatural. Aussi, il faut souligner que le grand retour de Suzanne Clément après Sophie Paquin est réellement réussi.

Beaucoup d’informations nous ont été transmises au courant de ce premier épisode et ce, jamais de force. Tout coulait Je lève mon chapeau à l’auteure Danielle Trottier. J’ai à présent bien hâte de voir comment le personnage de Guylaine Tremblay s’intégrera à l’unité 9 et aussi si chaque mardi à 21h, je finirai d’écouter l’émission en étant aussi troublée. À suivre, assurément.

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