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À chacun son mentor!

Photo: Métro

Le mentorat est souvent associé aux jeunes entrepreneurs. Or, du traducteur au mécanicien, tout le monde peut tirer profit de ces moments d’échange avec une personne d’expérience. Pourquoi et comment se trouver un mentor?

Selon une étude de l’économiste Sylvia Ann Hewlett, les hommes et les femmes «parrainés» sont plus susceptibles de demander à leur patron d’obtenir une promotion ou une augmentation de salaire que ceux et celles qui ne le sont pas. Une bonne raison de trouver chaussure à son pied!

Déterminer ses besoins
Il existe plusieurs types de mentorats. Quand on vient de se faire embaucher, par exemple: récemment recruté, un nouvel employé aura tout avantage à se trouver un «parrain» qui l’aidera à bien s’intégrer dans l’entreprise.

Si on a plutôt besoin de trouver quelqu’un qui pourra soutenir un projet auprès de la direction, une personne d’expérience qui est bien placée au sein de l’organisation peut se révéler un atout majeur.

Les besoins peuvent aussi être ponctuels, comme la sollicitation d’un avis sur la qualité d’un projet en particulier, ou s’inscrire dans une optique à plus long terme, comme trouver un guide qui donnera des stratégies et un point de vue général sur les tâches, l’approche à privilégier pour satisfaire la clientèle, par exemple.

Plusieurs grandes entreprises offrent des programmes de mentorat; il suffit de vérifier auprès des ressources humaines. Sinon, les intéressés peuvent parcourir l’organigramme de l’entreprise à la recherche de la perle rare.

«Avoir un mentor, c’est comme avoir une voiture équipée d’un GPS: il localise notre position et notre destination et suggère des trajets possibles.» – Société québécoise de rédaction professionnelle

 

Les associations professionnelles: une mine d’or
Plusieurs associations professionnelles offrent des programmes de mentorat, tant pour les travailleurs autonomes que pour les employés. C’est le cas de la Société québécoise de la rédaction professionnelle, par exemple, qui offre gratuitement à ses membres un programme de mentorat, peu importe que ceux-ci abordent une nouvelle étape de leur vie professionnelle ou qu’ils se remettent en question.

«Comme nous sommes une petite organisation, nous misons sur une formule souple qui prend en compte les besoins des membres, leurs disponibilités et celles des mentors», souligne Danielle Massé, membre agréée de l’association. Elle mentionne qu’une telle relation peut parfois perdurer, par exemple lorsque le mentor offre de l’emploi à un rédacteur-pigiste.

Appels à tous: ouvrir toutes les portes

Si on ne trouve personne à son travail ou qu’on n’est membre d’aucune association, on peut aussi trouver des mentors lors des activités auxquelles on participe dans nos temps libres, ou encore un ancien collègue ou un membre de sa famille. Et pourquoi pas les réseaux sociaux? Ressource étonnamment efficace, ils constituent une autre bonne façon de trouver un mentor dont les compétences répondront à des besoins précis. La force des appels à tous s’y est maintes fois vérifiée!

Si un mentor aime aider un travailleur avec moins d’expérience, la reconnaissance demeure sa plus grande récompense. Et une bonne manière de témoigner notre gratitude est de devenir à son tour une source d’information pour le mentor. Une telle réciprocité aura pour effet d’approfondir et de faire durer plus longtemps la relation.

Les membres d’ordres professionnels, comme ceux de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec, peuvent aussi profiter de ce type de programme, moyennant parfois certains coûts.

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