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La technologie au service de la santé

Photo: Archives Métro

Pas moins de 36 projets technologiques ont été élaborés pour améliorer le domaine de la santé lors du Hacking Health cette fin de semaine.

Rassemblant près de 300 participants provenant du milieu hospitalier et de l’informatique, cet événement de 48h, né à Montréal il y a deux ans, s’est déroulé pour la première fois entre les murs d’un centre hospitalier au CHU Sainte-Justine.

Divisés en 36 équipes, les experts de la santé et de la technologie se sont conjointement penchés sur une série de problèmes affectant le quotidien des médecins, des infirmières ou des patients pouvant être résolus par la technologie.

«Une orthophoniste de Sainte-Justine a notamment expliqué que lorsqu’un jeune patient se déplace à l’hôpital pour une évaluation de langage, il se sent très souvent intimidé. Elle a proposé de développer un outil pour que l’évaluation puisse se faire chez lui ou dans son milieu», donne en exemple Luc Sirois, co-fondateur et leader de Hacking Health.

Un simulateur 3D pour permettre aux jeunes patients d’apprendre le fonctionnement de leur chaise roulante, un GPS pour se repérer entre les murs du CHU Sainte-Justine et une plate-forme de formation en ligne pour les infirmières font également partie des projets conçus lors de l’événement.

Le Dr Fabrice Brunet, directeur général du CHU Sainte-Justine, s’est engagé à implanter ces technologies au sein de l’hôpital, en priorisant les projets les plus faciles à mettre sur pied et les plus utiles pour le milieu.

Depuis la création du Hacking Health il y a deux ans, la Banque de développement du Canada (BDC) est également présente sur les lieux des événements afin de viser certains projets au potentiel commercial.

«Nous cherchons des projets qui ont un impact important sur la santé des patients au Canada. Plus il y a d’impacts, plus on peut voir le potentiel commercial», explique Jean-François Parizeau, associé au Fonds santé BDC capital de risque.

Sur les 150 projets créés depuis les débuts de Hacking Health, une vingtaine sont maintenant suivis par des équipes de la BDC.

«Nous leur donnons du temps de consultation pour les aider à développer leur entreprise. Lorsqu’elles se sont développées de façon suffisante, on songe à investir davantage dans leur produit», ajoute-t-il.

Pour le moment, aucune entreprise née de Hacking Health n’est arrivée à ce point, mais la BDC ne ferme pas la porte à un futur financement.

Hacking Health s’étend maintenant à l’extérieur de Montréal avec des événements à Toronto, Vancouver, Edmonton, Cape Town, Strasbourg, Paris, New-York et Boston.

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