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Une «année record» pour l’industrie touristique montréalaise

éconfinement : la ministre Chantal Rouleau insiste, le cap est maintenu, mais la réouverture ne se fera pas au détriment de la santé des Montréalais.
Photo: Josie Desmarais / Métro

Propulsée par le 375e anniversaire de la ville, l’industrie touristique montréalaise se porte à merveille.

Selon le bilan présenté par Tourisme Montréal, hier, tous les indicateurs sont au vert.

«On a connu des bonnes années au cours de la dernière décennie, mais 2017 est encore meilleure», a affirmé Yves Lalumière, président directeur général de Tourisme Montréal, qui n’hésite pas à parler d’une «année record».

L’organisme prévoit qu’entre 11 et 11,4 millions de visiteurs visiteront la ville d’ici la fin 2017. une hausse de 5 à 6 % par rapport à l’année précédente.

Ces voyageurs devraient dépenser en ville 3,6 milliards $, une augmentation de 9 % par rapport à 2016, ce qui représente 2,88 milliards en retombées économiques.

«Les impacts du 375e sont fondamentaux pour le tourisme, mais aussi pour les Montréalais», a expliqué Pierre Bellerose, vice-président de Tourisme Montréal.

Cette croissance s’explique en partie par l’augmentation des arrivées internationales dans la métropole.

Le nombre de visiteurs mexicains, qui n’ont plus besoin de visa pour entrer au Canada depuis décembre dernier, a notamment augmenté de 120 %.

Les Chinois sont également plus nombreux (hausse de 32%), en partie grâce aux nouvelles liaisons directes avec Pékin et Shanghai.

Les Américains, qui forment toujours le contingent de touristes internationaux le plus important, ont vu leur nombre augmenter de 11%.

«Tous les marchés prioritaires de Tourisme Montréal sont à la hausse», a résumé Yves Lalumière.

L’un des évènements phares de l’été, le Grand prix de Formule 1, a repris du poil de la bête avec une hausse d’affluence de 15%. Près de la moitié des spectateurs (48%) provenaient de l’extérieur du Québec, une augmentation marquée par rapport aux années précédentes.

Tourisme Montréal n’a cependant pas pu offrir aucun chiffre sur le controversé Grand prix de Formule électrique, tenu à la fin juillet.

Cette affluence s’est traduite par un taux d’occupation frôlant les 90 % dans les hôtels de la ville pour la période allant de juin à août.

Même les musées ont profité de la marée (et peut-être du mauvais temps), enregistrant une hausse de l’affluence de 11,6% cet été. À lui seul, le musée Pointe-à-Callière a vu sa fréquentation bondir de 84 % lors de la belle saison.

L’après 375e

Malgré la fin des célébrations du 375e, l’industrie touristique ne craint pas pour autant un ralentissement en 2018.

«Ça ne sera peut-être pas comme ça à chaque année, mais nous croyons que le rayonnement causé par le 375e va nous donner davantage de retombées médiatiques au cours des prochaines années», a jugé Yves Lalumière.

«Il y a un an, on prévoyait une baisse pour 2018, mais on parle aujourd’hui d’une augmentation de la croissance 3% [par rapport à 2017]. Il n’y a pas de raisons pour que la popularité de la ville chute. Montréal est une ville sensationnelle et certains éléments de la programmation du 375e se poursuivront l’année prochaine. Il y a aussi les legs, comme le nouveau terminal de croisière, qui vont demeurer pour longtemps.»

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