Le décès de la veuve de Robert Bourassa, Andrée Simard, survenu le 29 novembre 2022 au Centre hospitalier de St. Mary, n’a pas été causé par «des manquements déontologiques de l’équipe médicale», a conclu le rapport d’enquête du Collège des médecins.
Un enchaînement de circonstances défavorables serait plutôt à l’origine de la mort de la nonagénaire.
«Le changement de médecin traitant, le manque de clarté concernant le décideur substitut, le non-alignement des attentes de la famille, les communications effectives, mais insuffisantes avec la famille pendant la garde de fin de semaine, un personnel mal outillé pour répondre aux attentes de la famille et aux besoins de madame Simard, tous ces éléments se sont conjugués pour rendre la situation difficile», énumère le document dont TVA Nouvelles a obtenu copie.
Le rapport s’efforce à souligner le rôle déterminant de la formation du personnel amené à prodiguer des soins à des patients en fin de vie et la nécessité de disposer «de ressources compétentes suffisantes». Le dossier inclut également de multiples recommandations. Le Collège des médecins a pris acte de celles-ci à la fin du mois d’avril dernier.
Dans la foulée du décès d’Andrée Simard – dont les circonstances avaient été révélées à La Presse par l’entremise d’une lettre de Michelle Bourassa en janvier dernier – la Société québécoise des médecins de soins palliatifs (SQMDSP) avait appelé à «réfléchir à l’accès aux soins palliatifs, ses barrières et ses défis».
Andrée Simard, qui avait été privée de soins palliatifs adéquats au crépuscule de sa vie, est décédée le 29 novembre 2022, au terme de plusieurs jours de souffrances.