Une sculpture de bronze de 12 pieds de hauteur de l’artiste montréalais André Desjardins sera érigée sur l’esplanade du Parc olympique de Montréal au printemps 2013.
L’œuvre d’art de 1500 kilogrammes, dont la valeur est estimée à 1,1 M$, sera installée à proximité du boulevard Pie-IX et de la rue Sherbrooke.
Le sculpteur a dévoilé mardi une maquette de la sculpture. Dans son atelier du Mile-End, André Desjardins devra procéder à la fabrication d’un moule en silicone. Ce gabarit sera ensuite envoyé en Californie, où le bronze sera fondu et coulé par l’Academy of Fine Art Foundation. Le Parc olympique assumera les frais de transport et d’installation de l’œuvre d’art, qui sont estimés à 50 000$.
Des œuvres d’André Desjardins font déjà partie de collections américaines comme celles du Museum of Contemporary Art de l’Arkansas, du San Diego Art Institute, du Museum of the Americas de Floride et du BlattFine Art de New York.
L’artiste s’est dit choyé de pouvoir participer à la revitalisation de l’esplanade et du Parc olympique en général. «Chaque fois que je viens ici, je suis animé par les Jeux de 1976, un moment où toute la planète était tournée vers nous, c’est ici que ça se passait. Le stade, la tour, ce sont des symboles très connus de Montréal. Le lieu est porteur de rêves, d’ambitions et de dépassements», a-t-il indiqué avec émotion.
Cette première création monumentale de l’artiste sera intitulée Recevoir. «L’œuvre représente le cycle de la vie. On vient de la terre, nos vies tournent, puis on retourne à la terre. La cambrure de la sculpture rappelle également l’inclinaison de la tour du stade», a-t-il expliqué.
Il y a 10 ans, l’œuvre La Joute de Jean-Paul Riopelle avait a été déménagée du site olympique au centre-ville de Montréal.
«Il y a des œuvres d’art majeures dans tous les grands parcs urbains, comme ceux de Chicago et New York. Le Parc olympique de Montréal aura une œuvre d’art publique sur son site pour la première fois depuis la perte du Riopelle», a statué le pdg du Parc olympique, David Heurtel.
La ministre du Tourisme Nicole Ménard croit de son côté que l’œuvre «renforcera» le statut de parc urbain moderne du secteur.