Lors de son passage devant la commission Charbonneau, l’ancien entrepreneur Lino Zambito a déclaré qu’il était capable, rien qu’en regardant le montant des soumissions à un appel d’offres, de voir s’il y avait eu collusion. Il a indiqué qu’il regardait le montant des cautionnements demandés et les montants des soumissions obtenues.
La Ville a depuis quelque peu changé ses pratiques, mais je suis sûr que quelqu’un comme Zambito serait utile à la Ville, un peu comme un chien renifleur dans un aéroport!
Dans le même ordre d’idée, plusieurs organisations ou entreprises recrutent des hackers qui se sont faits épingler par la police. Elles leur proposent de passer «du bon côté de la force» pour renforcer leurs systèmes de sécurité informatique au lieu de tenter de les infiltrer ou de les détruire.
Pourquoi donc ne pas faire de même avec Zambito? D’ailleurs peut-être que cela se fait déjà sans qu’on le sache. Que ce soit Zambito ou un autre… Mais impossible de le savoir, la Ville ne veut pas commenter cette idée…
AJOUT : Un relationniste de la ville a finalement répondu à la question : «Vérification faite auprès du Contrôleur général, Me Alain Bond, qui a le mandat de mener les enquêtes à la suite des allégations de collusion et de corruption formulées devant la commission Charbonneau: Le Contrôleur général ne crois pas qu’il soit opportun que la Ville dépense des sommes publiques pour engager ce genre de personne.»
