Un graffiti qui annonçait un «massacre» vendredi à l’école John-Rennie, de Pointe-Claire, a forcé le SPVM à assurer une présence policière autour de l’établissement afin de garantir la sécurité des élèves et du personnel.
Les mots suivants: «John-Rennie, Massacre, Shooting, Kill ’em all» avec la date du 13 mai, ont été retrouvés jeudi sur le siège d’un autobus. Une photo du message a d’ailleurs circulé sur les médias sociaux.
La même journée, un conflit aurait éclaté entre des jeunes provenant de l’école anglophone John-Rennie, située sur le boulevard Saint-Jean, et de l’école francophone Félix-Leclerc, séparées d’environ un kilomètre.
Trois mineurs ont été arrêtés par les policiers à l’école Félix-Leclerc, en fin d’avant-midi vendredi, en lien avec le conflit. Ils ont été menés dans un centre opérationnel, où ils sont interrogés par des enquêteurs.
Ils auraient été expulsés de l’école John-Rennie par la direction dans la journée de jeudi, après s’y être présentés armés d’un bâton. Les motifs de leur arrestation sont l’intimidation et un complot afin de commettre une agression armée.
André Leclerc, du Service de police de la ville de Montréal (SPVM), affirme qu’il est impossible de savoir si les deux affaires sont liées. «On tente de trouver l’auteur du message et de le valider pour savoir s’il s’agit d’un canular».
Il serait encore trop tôt, selon lui, pour établir si la langue est un facteur dans l’un et l’autre des événements.
L’enquête se poursuit dans les deux dossiers.