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L’ex-ami de cœur de Mylène Laliberté est accusé de meurtre et de harcèlement

Geneviève Geoffroy - TC Media

Le meurtre de Mylène Laliberté, dont le corps a été retrouvé sans vie dans son appartement de Saint-Lin-Laurentides le 13 janvier, serait un crime passionnel commis par son ex-petit ami alors qu’il se serait trouvé sous l’effet d’intoxicants. L’avocat de l’accusé réclame que son client soit évalué psychologiquement afin de déterminer sa responsabilité criminelle.   

Max Aubin, 21 ans, a été formellement accusé du meurtre de son ancienne compagne le 16 janvier en après-midi, au palais de justice de Joliette.

Max Aubin a aussi été accusé de harcèlement criminel, alors qu’il aurait harcelé Mylène Laliberté, 24 ans, pendant plus d’un an avant de la tuer.

Le jeune homme a comparu devant le juge par voie téléphonique depuis son lit d’hôpital parce qu’il s’est lui-même infligé des blessures le 13 janvier. Il aurait tenté d’attenter à sa vie.

Comportements problématiques
Son avocat, Me Michel Leclerc de l’aide juridique, a demandé à ce que son client subisse une évaluation psychiatrique dès sa sortie de l’hôpital, qui pourrait avoir lieu le 17 janvier. Avec cette évaluation, l’avocat veut déterminer la responsabilité criminelle de son client quant aux actes qui lui sont reprochés.

Selon ce qu’a indiqué Me Leclerc aux médias, Max Aubin aurait été intoxiqué de façon importante le 13 janvier.

«[Il s’agirait] d’un crime passionnel sous l’effet d’intoxicants», a-t-il affirmé.

Me Leclerc affirme que son client aurait déjà eu des comportements problématiques dans le passé.

«Que justice soit rendue»
Plusieurs proches de Mylène Laliberté se trouvaient dans la salle lors de la comparution de Max Aubin. Du mécontentement était d’ailleurs perceptible dans la salle quand l’avocat de Max Aubin a fait savoir qu’il réclamait l’évaluation psychiatrique de son client.

«On s’y attendait. C’est la justice au Québec», a indiqué Pierre-Paul Albert, un membre de la famille de Mylène Laliberté, avant d’inciter les femmes victimes de violence de dénoncer.

«N’attendez pas à la dernière minute. Parlez-en à votre famille», a-t-il dit.

«La seule affaire que je veux, c’est que justice soit rendue… Puis qu’il paye. Qu’il ait des regrets, qu’il ait tout. Qu’il vive avec cela pour le restant de ses jours», a quant à lui mentionné Kevin Milliard, un proche de la famille Laliberté, à sa sortie de la salle de cour.

Max Aubin doit revenir en cour le 17 janvier.

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