Dans l’histoire de Hors les murs, il y a aussi une femme, Anka, interprétée par la Québécoise Mélissa Désormeaux-Poulin. Un tout petit rôle d’une grande importance, puisqu’elle est celle grâce à qui l’histoire d’amour entre les deux personnages principaux peut voir le jour. Métro a posé quelques questions à la comédienne.
Était-ce un rêve pour vous de travailler en Europe?
C’était surtout par curiosité ce coup-ci, puisque c’est une petite participation. J’ai vraiment voulu voir si j’aimerais ça. Moi, je veux jouer dans la vie, donc si ça m’amène ailleurs, tant mieux! Et c’est un peu le trip de notre travail, de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir de nouvelles méthodes de travail…
Qu’est-ce qui vous a plu dans cette histoire?
Je trouve qu’on a le temps de s’attacher aux deux personnages. C’est quelque chose qui manque souvent au cinéma, à mon avis. Je trouve que c’est un film qui parle vraiment d’amour, qui recrée ce sentiment que la Terre arrête de tourner quand on rencontre quelqu’un.
À quel point vous êtes-vous identifiée à votre personna-ge, une femme qui se fait quitter par son copain pour un autre homme?
J’ai été chanceuse, je n’ai pas eu trop de peines d’amour dans la vie! Mais je peux m’identifier à sa peine. Je l’ai vue comme quelqu’un qui a vécu une trahison. C’est un peu une relation maternelle qu’elle a avec le personnage de Matila, donc c’est comme une mère qui doit laisser aller son enfant.