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Culture

Knowing : L'année des catastrophes

On pourrait attribuer à l’année 2009 le titre d’«année des catastrophes». Ça pourrait paraître pessimiste, mais cette notion est proche de la réalité pour certains, en raison du ralentissement de l’économie et du caractère écrasant du caractère écrasant des enjeux mondiaux.

Pour couronner le tout, une poignée de films sombres prendront l’affiche cette année, dont Knowing (Prédictions, en français), qui sort en salle aujour­d’hui. Les cinéastes hollywoodiens auraient-ils eux aussi perdu espoir?

«J’ai l’impression que nous sommes dans une période de l’histoire où nous ne savons pas exactement d’où les mauvaises nouvelles viendront, a affirmé le réalisateur du film, Alex Proyas, lors d’une récente entrevue à New York. Chaque fois qu’un événement horrible se produit, il semble nous prendre tous par surprise. Nous sommes frappés d’horreur, mais nous sommes aussi atterrés par le fait que nous n’avons rien vu venir. Je crois que Knowing est très contemporain.»

Le film met en vedette Nicolas Cage dans le rôle d’un professeur qui découvre un document semblant annoncer tous les désastres majeurs des 50 dernières années. Il éclaircit le mystère du texte lorsqu’il a l’intuition que l’indice final laisse entrevoir ce qui pourrait être la fin du monde.

«Nous vivons à une épo­que stressante, déclare l’acteur Nicolas Cage. Le réchauffement planétaire et les tensions entre les pays, entre autres, sont omniprésents. Tous les artistes tentent intuitivement d’être actuels et d’affronter, de redéfinir ou d’expliquer ce qui se passe.»

Autres films catastrophes

En 2009, Knowing ne sera pas le seul film provocateur ressassant de tristes prémonitions. Bientôt sur nos écrans, le thriller apocalyptique 2012, de Roland Emmerich, le drame La route et même Terminator : Rédemp­tion sont toutes des chroniques d’un futur immédiat sinistre. Dans le contexte actuel de récession, il reste à déterminer si le public – qui écoute généralement des films pour s’évader de la réalité – acceptera cette nouvelle tendance, une préoccupation qui n’échappe pas à Nicolas Cage.    

«Personnellement, je n’ai rien contre le divertissement qui permet l’évasion, déclare l’acteur. À mon avis, il est bénéfique, et je veux y contribuer, mais j’aspire aussi à tourner des films qui suscite­nt des échanges et des conversations intéressantes sur des enjeux importants. C’est au public de décider comment il réagira.»

Knowing
En salle aujourd’hui

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